RDC/Amélioration du climat des affaires : « Il est important d’admettre l’échec du système passé et de proposer d’autres modèles de croissance » (Patrick Onoya)

Par Tichick NGONGO

Face à l’imbroglio caractérisant le climat des affaires en plein 21e siècle au Congo-Kinshasa, Patrick Onoya ne badine pas ne serait-ce qu’une seule fois.

Sans autre forme de procès, le stratège congolais en investissement, Patrick Onoya Thambwe, a animé une conférence scientifique d’échange et de partage samedi 12 novembre au sein de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Unikin à Kinshasa précisément.
Devant les étudiants, corps académiques et chercheurs, il a articulé son exposé sur le fondement économique lié à la problématique de la création du ministère de l’investissement en RDC.

En terme du climat des affaires au pays de Lumumba, Patrick Onoya pense que le gouvernement congolais est censé d’abord reculer pour mieux sauter. Cela, en se servant des erreurs commises dans le passé afin de prendre de meilleures décisions dans l’avenir pour un Congo plus beau qu’avant.

« La croissance économique de la RDC telle que nous l’avons analysé dans les 20 ans qui est linéaire. Dans le sens que, nous n’avons fait que doubler notre économie pendant que la plupart des économies de la sous région ont fait mieux. Ce qui fait que la RDC apparaît être l’économie à croissance la plus lente de la sous région. Nous nous sommes dit, il est important de façon intellectuelle d’admettre l’échec du système passé et de proposer d’autres modèles de croissance », a-t-il renseigné au sortir de ladite conférence devant la presse.

Et d’ajouter :
« C’est comme ça que nous sommes venu proposer ici notre modèle, que nous appelons le modèle de croissance basé sur la création des effets de levier. C’est-à-dire nous souhaitons faire passer la courbe qui est linéaire de croissance donc lente vers une courbe exponentielle en créant 4 types d’effets de levier : financier, informationnel, humain et infrastructurel (…) Il faut détruire ce système du développement de la RDC mettant l’État au centre de l’action gouvernementale. Et de créer un nouveau système qui met le secteur privé au centre de l’action gouvernementale. Le secteur privé, connu par son dynamisme pourra impulser la croissance économique », renchérit Patrick Onoya.

L’occasion faisant le larron, le lobbyiste congolais et stratège en investissement a par ailleurs insisté et martelé sur sa proposition de la création du ministère de l’investissement pour ce qui concerne la formation de la prochaine équipe gouvernementale en RDC.

Pour rappel, la proposition sur la création du ministère de l’investissement du président national de L’Asbl Action Fasthi, Patrick Onoya, porte sur trois défis majeurs à savoir : le défi de l’information en quantité suffisante pour les investisseurs étrangers, le défi du secteur bancaire congolais ainsi que le défi lié aux investisseurs locaux.

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