RDC/ Assemblée nationale : Les bavures policières dans les sites miniers, la députée Nationale Scolastique Mahindo profondément préoccupée

Par Danny Kabumfuanyi

Au cours de la plénière de ce mercredi 29 Mars 2022 , consacrée à l’interpellation du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, initiée par le député national Jean Pierre Kayembe, la députée Nationale Scolastique Mahindo Elombote s’est dite profondément préoccupée par les bavures policières qui sont devenues récurrentes dans les sites miniers de la République Démocratique du Congo en général et en particulier dans le territoire de Basoko, son fief électoral.
D’après l’élue de Basoko, dans la province de la Tshopo, il est inadmissible et inacceptable de voir le traitement inhumain que les éléments de la police nationale congolaise infligent aux paisibles citoyens qui réclament le respect pur et simple des cahiers de charges signés, entre les entreprises minières et ces derniers. “ Les gens sont malmenés, réprimés et arrêtés par la police alors, qu’ils sont entrain de révendiquer leurs droits légitimes” . A t-elle dénoncé.
A en croire Madame Scolastique, la PNC a la mission régalienne de protéger, sécuriser et encadrer les citoyens congolais qui veulent manifester leur ras-le-bol et non pas les torturer et les jeter dans des cachots comme des bêtes. “ Est-ce que dans ce pays, existe-t-il une loi qui autorise la police à se dresser contre la population lorsqu’elle réclame ses droits et ce, conformément aux convenances entre les exploitants miniers et cette dernière ? ” . S’est-elle interrogée.
Et d’ajouter, « Même quand cette même population veut manifester ou marcher pacifiquement en vue de protester son mécontentement et le non-respect des engagements pris par ces entreprises, les éléments de la PNC répriment avec véhémence cette paisible population qui du reste, n’es pas armée ” .
En tant que représentante légitime du peuple, Mahindo Elombote a demandé au gouvernement de la République de prendre en urgence des mesures adéquates par le biais du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur pour que pareilles situations ne se répètent plus car selon elle, les droits de marcher et revendiquer sont garantis par la constitution de la République. Elle a par la même occasion, exhorté la population de sa base en particulier et celle de la République de ne pas s’attaquer à la police ni détruire les infrastructures tant routières que minières mais plutôt, de marcher pacifiquement pour rendiquer leurs droits.

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