RDC/Kayikwamba et Muyaya, cibles d’une diabolisation bien ficelée par Kagame et ses pantins

Par Obed BISIDI

Un vent malsain souffle sur la scène politique congolaise. Derrière des critiques à peine voilées et des campagnes de diabolisation bien orchestrées, se dessine une entreprise pernicieuse : celle de saper les efforts tangibles du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la restauration de la paix dans l’Est du pays. Dans l’ombre, un poison d’inspiration étrangère au style rwandais bien identifiable semble s’être infiltré dans les esprits de certains acteurs politiques, analystes et journalistes congolais qui, au lieu de saluer les avancées diplomatiques, choisissent de devenir les porte-voix d’un camp ennemi battu.

Le récent accord de paix signé à Washington le 27 juin 2025, sous la facilitation des États-Unis, marque une étape cruciale dans le processus de stabilisation de la région. Pour la première fois en trois décennies, la RDC parvient à imposer sa voix sur la scène internationale, mettant à nu les tireurs de ficelles du chaos. Mais ce pas vers la victoire est loin de plaire à tous les complices des terroristes du M23/RDF/AFC.

Des lieutenants ciblés : la stratégie de la division

Quand on ne peut vaincre un régime sur le terrain diplomatique, on cherche à l’affaiblir de l’intérieur. Et c’est précisément cette stratégie que semblent adopter les ennemis de la République : s’attaquer aux piliers du pouvoir, aux plus fidèles collaborateurs du président, dans le but de créer un climat de méfiance et de division.

Après Constant Mutamba, ministre de la Justice, écarté au moment même où il menait une réforme saluée de l’appareil judiciaire, c’est aujourd’hui la cheffe de la diplomatie congolaise, Kayikwamba Wagner, qui est dans le collimateur. Pourtant, son bilan parle pour elle : victoire diplomatique à l’ONU avec la résolution 2773, signature de l’accord de paix de Washington, et surtout, reconnaissance solennelle du président Tshisekedi en conseil des ministres. La seule du gouvernement Suminwa à recevoir de telles félicitations.

Mais voilà que certains « analystes » et journalistes en quête de crédibilité estiment pouvoir lui faire la leçon en relations internationales, tout en semant le doute dans l’opinion publique. Une manœuvre orchestrée pour miner l’élan d’une diplomatie congolaise enfin respectée.

Patrick Muyaya, cible d’une intoxication bien ficelée

Autre victime désignée de cette campagne insidieuse : Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias. Porte-voix efficace du gouvernement, stratège en communication, il est l’auteur même de l’expression « poison rwandais », une formule qui a réveillé la conscience collective sur l’agression que subit la RDC. Mais aujourd’hui, une rumeur grotesque, non fondée, circule dans des réseaux sociaux: le ministre aurait été chassé du conseil des ministres. Or, preuve du contraire, c’est bien lui qui a tenu le traditionnel compte rendu du conseil de ministres, comme à son habitude.

Qui a dit que le ministte Muyaya a été chassé du Conseil de ministres du vendredi, 04 juillet 2025.Luvunu, il est là entrain de faire le compte rendu

Derrière cette intoxication, une volonté claire : faire croire à une crise au sein de l’exécutif, affaiblir la voix du Congo dans le concert des nations, et torpiller les efforts de reconstruction et de pacification.

Diviser pour mieux régner : le plan des ennemis de la République

Tout cela ne relève pas du hasard. C’est un plan bien structuré qui se dessine : diviser le pouvoir de Kinshasa, déstabiliser les institutions, et retarder la marche vers la paix et le développement. Les ennemis de la République ont compris que pour stopper Tshisekedi, il faut le priver de ses alliés les plus loyaux et compétents. Et certains Congolais, malheureusement, se laissent instrumentaliser dans ce jeu macabre.

Il est temps de tirer la sonnette d’alarme. Ceux qui combattent les artisans de la paix ne sont pas des opposants ; ils sont les agents d’un agenda étranger qui ne dit pas son nom. Ils vendent la nation pour quelques intérêts égoïstes, sapant les fondations d’un avenir plus prometteur pour la RDC.

À ce stade critique, la vigilance patriotique est de mise. Le peuple congolais doit faire bloc autour de ses institutions et de ceux qui œuvrent pour la stabilité et la dignité du pays. Halte aux ennemis de la République.

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