RDC/Patrick Muyaya menacé par les réseaux de Paul Kagamé

Par MBB

Le régime de Kigali qui soutient la guerre que ses supplétifs de l’AFC/M23 mènent dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, a tout fait, par le biais des médias internationaux, pour s’attirer la sympathie des Congolais. A cet effet, une campagne médiatique a été menée tambour battant pour faire croire à l’opinion internationale, surtout, que cette guerre n’est que l’affaire des Congolais entre eux, et que le Rwanda n’y serait pour rien.
Il avait oublié que notre pays dispose également des ressources humaines capables de battre la même campagne médiatique au niveau national et international. Ainsi, sans plus tarder, Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, a mobilisé tous les médias nationaux afin qu’ils expliquent à la population les tenants et les aboutissants de cette guerre qui a causé un drame humanitaire indescriptible dans le Nord-Kivu. De même, une campagne bendele ekweya te a été déclenchée pour soutenir les FARDC qui se battent sans relâche pour bouter ces terroristes hors du territoire national, et sauvegarder la souveraineté de notre pays.
En un mot, dans le cadre de ses missions, Patrick Muyaya a mis en place des mécanismes de communication efficaces pour des réactions rapides et la dénonciation systématique des projets macabres du Rwanda sur le sol congolais.

Une espionne démasquée

Paul Kagemé qui ne sait plus sur quel pied danser dans le secteur des médias, utilise comme à son habitude, une méthode consistant à infiltrer ses espions dans les institutions de notre pays. Il oublie que ces personnes finissent tôt ou tard par être dénoncées par des Congolais jaloux de leur pays. Tel est notamment le cas d’une certaine Gisèle Busima Nebale, espionne au service du Rwanda, tombée dernièrement dans les filets de services de renseignement congolais dans l’exercice de sa mission. Cette dame a été dénoncée par les téléphones d’Eric Nkuba, après son arrestation et audition à la Direction de renseignements militaires.
Signalons que l’espionne Gisèle Busima Nebale est la fille de Busima, ancien DG de l’ACGT à l’époque des cinq chantiers, et de la signature du contrat chinois. Elle est surtout la nièce de Marcelin Cishambo, ancien gouverneur du Sud-Kivu, un proche de Joseph Kabila qui réside aujourd’hui à Kigali.

En avril 2024, Eric Nkuba, un proche de Corneille Nangaa est arrêté à l’aéroport de Dar es Salaam, en Tanzanie

En exploitant ses téléphones, les renseignements militaires avaient retrouvé parmi ses contacts, une dame présentée comme espionne rwandaise, une certaine Gisèle Busima Nebale, et manager VIP dans une banque basée à Kinshasa. Cette dame serait liée à Paul Kagame, à l’entourage de l’ancien chef de l’État congolais Joseph Kabila et à celui de l’opposant Moïse Katumbi.
Cette Congolaise naturalisée américaine opérait sous la couverture de manager VIP dans une banque de la place. Ses fonctions lui permettaient d’infiltrer facilement les VIP politiques congolais.
Relâchée par les renseignements militaires à cause de la pression des États-Unis, son pays d’adoption, Gisèle Busima a quitté la RDC. Pendant sa détention pour raisons d’enquêtes, suivie de près par l’Administration américaine, elle n’a jamais été séquestrée. Arrivée en Belgique, elle porte plainte contre le général Christian Ndaywel de séquestration présumée commanditée, selon elle, par Patrick Muyaya.
Curieusement, dans cette fausse affaire, Gisèle Busima est défendue par le même avocat, à savoir Maître Bernard Maingain, qui défend des proches du président Paul Kagame dans des affaires liées à l’attentat de 1994. Il a été notamment avocat du Rwanda contre la France sur la responsabilité de Paris dans le génocide rwandais, avocat de Rose Kabuye, ancienne cheffe de protocole de Kagame jugée pour son implication dans l’assassinat de Juvénal Habyarimana, et avocat de la communauté Banyamulenge lors des affaires de Minembwe.
Plus récemment, Me Bernard Maingain a été avocat de la famille de Chérubin Okende contre le général Christian Ndaywel en Belgique et avocat de Salomon Kalonda, conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi. « Rien que le parcours de son avocat donne des indications claires sur ce qui pourrait être l’axe des commanditaires de sa plainte », commente un diplomate africain retraité.
La mission assignée à cette espionne rwandaise qui vit actuellement aux États-Unis consisterait à écorner au plan international la réputation des dirigeants congolais, dont celle du porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Cependant, les dirigeants rwandais se trompent de cible, car ils ne pourront jamais démanteler le dispositif de défense stratégique du pays mis en place par Patrick Muyaya. Ils ne pourront se contenter que des fictions, ou encore des mensonges grotesques basés sur des affabulations qui ne pourraient jamais semer le doute dans l’esprit du peuple congolais qui apprécie fortement le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement pour son engagement patriotique.

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