RDC/ SONAHYDROC,le DG MIYIMI injustement vilipendé par les forces obscures
Par Obed BISIDI
Le Directeur Général de la Société Nationale des Hydrocarbures du Congo, l’Ingénieur Hubert Miyimi Muwawa fait l’objet depuis quelques temps d’une chasse aux sorcières qui commence à inquiéter tous les hommes épris de bonne volonté.
Pasteur de son état, Miyimi ne savait pas qu’en prenant les commandes de la SONAHYDROC, il allait avoir fort à faire avec des forces occultes dont l’unique Agenda est de couler la République et de l’empêcher de décoller.
Comment comprendre en effet que cet homme qui a contribué à stabiliser la SONAHYDROC SA, à remettre les gents en confiance et à conformer l’outil de travail existant aux normes de la profession pétrolière soit aujourd’hui vilipendé. Le rapport qui l’accuse et qui fleurit dans les réseaux sociaux ne fait nulle part mention d’un quelconque détournement. Comment comprendre qu’il soit conduit à la croix en même temps que les gestionnaires indélicats ? Mais qu’importe. Quelques faits de sa gestion parlent pour lui.
À enregistrer dans l’actif de MIYIMI depuis son avènement
A son avènement dans la société nationale, le nouveau manager trouve une entreprise au bord de la faillite. Le stock en produits pétroliers était nul. Les engagements (dettes) s’élèvaient à plus de 14 Millions de Dollars. La société manquait de fonds de roulement et sa trésorerie quasiment inexistante. Le personnel accusait plusieurs mois d’arriérés de salaires.
Pour sortir du marasme, le DG MIYIMI avait commencé par le renouvellement de l’outil de production et d’autres équipements en vue de remettre les agents au travail. Très vite, il comprend que les travailleurs constituent le premier facteur de production et qu’il fallait s’occuper de leur social en liquidant les arriérés de salaires. En bon visionnaire, décida, en priorité de payer toutes les dettes et tous les crédits contractés par eux auprès des banques. Ces engagements s’élevaient à 1,6 Millions de dollars équivalant à 8 mois de salaires.
Cette bonne dynamique a rencontré le soutien de la plus haute autorité du pays, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Par son entremise, la SONAHYDROC SA a ainsi obtenu une subvention de plus de 10 Millions de dollars avec son inscription, 20 ans après, dans la structure de prix, ce qui lui permet de se relancer dans la fourniture de produits pétroliers dans la ville de Kinshasa ainsi que de l’arrière- pays.
La Société acquiert aussi, sur fonds propres un important charroi automobile pour le transport de son personnel et des cadres qui retrouvent ainsi leur dignité après des années de galère.
Les états financiers sont aussi assainis. Pour preuve, lors de la revue des entreprises du Portefeuille, la SONAHYDROC SA a été félicitée et ovationnée par S.E. Madame le Ministre d’Etat au Portefeuille. Le comité de pilotage de reforme des entreprises du Portefeuille (COPIREP) et le conseil supérieur du Portefeuille (CSP), et d’autres structures applaudissent les prouesses du nouveau DG.
Cette réussite n’est pas au goût de tous ceux qui ont les yeux rivés sur la SONAHYDROC et dont les intérêts ne sont pas ceux de la République. Beaucoup ont appris que la Société vient, grâce à la nouvelle vision managériale, de conclure un partenariat avec une banque de la place, qui se propose de l’accompagner dans l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Montant attendu : 130 Millions de dollars, rubis sur ongle.
L’odeur de l’argent etant comme l’odeur du sang, elle attire les prédateurs. A l’annonce de cette nouvelle, tous les loups sortent du bois pour faire la peau au DG dont le plus grand rêve était de faire un cadeau à la RDC par l’entremise de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat, en inaugurant un premier puits de pétrole foré par les Congolais.
Un rêve brisé ? Non.
