RDC/En dépit des efforts fournis pour redresser cette société,SONAHYDROC:Le DG Hubert Miyimi visé par les prédateurs !

Par LA RÉSISTANCE

Depuis 2017, l’ingénieur Hubert Miyimi assume les fonctions de Directeur général de la société nationale des hydrocarbures du Congo –SONAHYDROC-. A cette époque, la situation de cette entreprise publique n’était pas au beau fixe. Tout était au point mort, et le personnel avait du mal à travailler avec des équipements obsolètes avec des salaires impayés. En conséquence, le numéro un du comité de gestion, appuyé par le conseil d’administration, s’était employé à déployer de gros efforts dans le but de redresser cette société par la relance de ses activités, de garantir la paix sociale par la paie régulière des travailleurs, et l’apurement des arriérés de leurs salaires. Pour tout dire, tout était mis en œuvre pour que cette entreprise du Portefeuille reprenne du souffle pour remplir comme il se doit, les missions lui assignées par les autorités nationales.

Pour gagner ce pari, le DG Hubert Miyimi avait axé sa vision de développement sur quatre points prioritaires, à savoir le renouvellement  de l’outil du travail, remettre le personnel au travail; payer les dettes et les crédits contractés dans les banques à hauteur de 1.600.000 USD  équivalant à plus de 10 mois de salaires, sans oublier la mise en retraite de 105 agents; etc. Ces efforts ont permis à la société de se remettre en selle et de continuer à approvisionner la capitale et le reste du pays en produits pétroliers. 

Aujourd’hui, il y a lieu de reconnaître que ces efforts ont atteint les résultats escomptés, puisque les agents et cadres ont réussi à placer la Sonahydroc dans le top 10 des entreprises du Portefeuille. Ce qui constitue, indubitablement, une prouesse que tout esprit bienveillant ne peut que saluer.

Par ailleurs, vingt ans après, la Sonahydroc a pu obtenir une subvention de plus de dix millions de dollars US à la suite de son inscription dans la structure des prix. Ce qui lui permet de reprendre la fourniture des produits pétroliers pour l’approvisionnement de la ville de Kinshasa et de l’arrière-pays. 

Bien plus, grâce à ses fonds propres, fruit d’une gestion orthodoxe, la Direction générale a pu renouveler les équipements de travail et acquérir des véhicules pour les cadres de direction, ainsi que des bus pour le personnel. Le Directeur général savait que les efforts à consentir pour motiver le personnel ne pouvaient que l’encourager à mieux l’accompagner dans la mise en œuvre de son plan managérial. 

D’autre part, les états financiers ont été véritablement assainis. C’est ainsi  que lors de la revue des entreprises du Portefeuille, la Sonahydroc et son comité de gestion ont été félicités par la ministre en charge de ce secteur, ainsi que d’autres structures. 

Ces différents témoignages de satisfaction prouvent à suffisance la résultante de  la nouvelle vision managériale mise en place par le Directeur général Hubert Miyimi. 

Un homme à abattre

Curieusement, dès que l’on a appris que la Direction générale de cette société était sur le point de conclure un partenariat avec une banque locale qui se propose de l’accompagner dans l’approvisionnement du pays en produits pétroliers avec un montant de l’ordre de 130 millions de dollars, les prédateurs se sont mis debout et ont commencé à s’agiter dans l’ombre. Pour ces oiseaux de mauvais augure, attirés par l’odeur de l’argent, il ne peut être question de laisser le DG Hubert Miyimi gérer seul ce pactole. Plus grave: les détracteurs s’opposent même à la volonté exprimée par le numéro un du comité de gestion de la Sonahydroc de permettre pour la première fois dans l’histoire de notre pays, au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, d’inaugurer un premier puits pétrolier foré par les Congolais. 

C’est dans le cadre de cette idée maléfique qui foule aux pieds l’intérêt général de notre pays, que des stratégies sont montées dans les officines obscures pour écarter Hubert Miyimi de la Direction générale de cette société. C’est comme si, en RDC, l’on refuse d’avoir à la tête des entreprises publiques, des gestionnaires compétents et sérieux de la trempe de ce Directeur général.  

Pourtant, c’est ce type de gestionnaires dont la RDC a énormément besoin si nous voulons réellement l’émergence du pays. En cherchant à faire partir Hubert Miyimi, cela revient à dire que l’on souhaite la disparition de la Sonahydroc. L’opinion publique, principalement les agents et cadres de cette société qui ont retrouvé le goût du travail, et dont les souhaitent que le chef de l’Etat, dont la vision est bien mise en application à la Sonahydroc, ne tienne pas compte des agitations de ces prédateurs. Mais que l’actuel Directeur général y soit maintenu en vue de lui permettre de poursuivre son travail de redressement de cette entreprise publique. 

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