La diplomatie agissante du Président de la République démocratique du Congo SEM Félix Antoine Tshisekedi remporte une victoire diplomatique à l’unanimité,c’est à dire avec une mention 15/15
La diplomatie agissante du Président de la République démocratique du Congo SEM Félix Antoine Tshisekedi remporte une victoire diplomatique à l’unanimité c’est à dire avec une mention 15/15.
- Tous les 15 membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies viennent de voter à l’unanimité sans aucune opposition ni abstention.
- C’est un fait rare, historique et inédit qui va désormais rester dans les annales des Nations Unies contre l’Etat voyou du Rwanda du génocidaire Paul Kagame !
Qui l’eut cru ?
Qui l’aurait cru ? Il n y’a qu’un « Oint de Dieu » qui peut remporter une telle victoire diplomatique…
- Le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte à l’unanimité une résolution qui condamne fermement et demande l’arrêt de l’offensive militaire du M23 soutenue par le Rwanda
- Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2773 (2025), qui “condamne fermement l’offensive menée par le M23 et les avancées qu’il réalise dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu avec le soutien de la Force de défense rwandaise, ainsi que sa prise de contrôle de la ville de Goma et celle de l’aéroport et des principales entrées de la ville le 28 janvier, et celle de Bukavu le 14 février 2025”.
- La France, porte-plume de ce dossier, qui abandonne en rase campagne l’Etat voyou du Rwanda du génocidaire Paul Kagame devenu « UN PARIA » a relevé que le Conseil de sécurité des Nations unies envoie ainsi “un message clair”:
- Qu’est ce que ça veut dire en français facile adopté une résolution à l’unanimité ?
- Le Conseil de sécurité des Nations unies est composé des 5 membres permanents (Etats Unis d’Amérique, Royaume Uni de Grande Bretagne, France, Chine et Russie) et des 10 membres non permanents .
-La résolution portant désormais le numéro 277 2773 2025 est adoptée par tous les quinze (15) membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, non seulement c’est inédite, historique et très rare qu’une telle situation se produise dans l’enceinte du Conseil de sécurité des Nations unies !
I. La parole est à l’ambassadeur de la France :
- Il n’y a pas d’issue militaire au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.
- L’offensive du M23 soutenue par le Rwanda doit cesser.
- La priorité va à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu effectif, inconditionnel et immédiat.
- Un retour au dialogue est urgent avec l’appui des médiations régionales.
- La souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo doivent être respectées.
- Les forces rwandaises doivent se retirer sans délai du territoire rwandais.
- La MONUSCO doit pouvoir mettre en oeuvre son mandat sans être entravée dans sa liberté de mouvement.
- La France souligne l’importance de l’arrêt des hostilités pour la population de la République démocratique du Congo et pour la région.
- Avec près d’un million de déplacés, des milliers de morts et de terribles exactions, les populations civiles paient un lourd tribut du fait de l’escalade d’un conflit qui n’a que trop duré”
(Délégué de la France) - Le délégué de la France, qui a rédigé la résolution adoptée, s’est inquiété de la poursuite des avancées du M23 dans le Sud-Kivu, au risque de déclencher une guerre régionale.
- Il est grand temps que le Conseil de sécurité s’exprime avec clarté pour favoriser l’arrêt des hostilités et créer les conditions nécessaires à la désescalade, en complémentarité avec les médiations régionales que la France soutient.”
II. La parole est à l’ambassadeur de la République démocratique du Congo :
- La République démocratique du Congo se félicite de l’adoption à l’unanimité d’une résolution exigeant le retrait du mouvement des terroristes du M23 de son territoire, malgré l’“attentisme” du Conseil.
- Depuis plus de trois semaines, nous avons été obligés de revenir pour essayer de comprendre ce qu’il en était.
- Cette attitude s’est révélée d’autant plus dangereuse qu’elle a empêché le Conseil de se prononcer, là où la gravité et l’urgence de la situation commandaient de réagir avec promptitude et empressement”
- Dans le cas d’espèce, a relevé le délégué, la “paralysie” momentanée du Conseil a laissé libre cours à la poursuite de l’occupation illégale des territoires de la République démocratique du Congo (RDC) par la Force de défense rwandaise et ses supplétifs de l’AFC/M23, sachant que chaque jour d’inaction compromet la paix et la sécurité régionales et internationales, renforce l’agresseur et sape la crédibilité de l’ONU.
- Il a fallu beaucoup de temps au Conseil pour réunir les consensus, mais il a fait preuve de “dépassement”, a reconnu le délégué de la République démocratique du Congo, qui a remercié tous les membres du Conseil, et plus particulièrement les membres du Groupe des A3+ (Algérie, Sierra Leone, Somalie et Guyana) de leur précieuse contribution sans laquelle cette résolution n’aurait pu être adoptée à l’unanimité, mais aussi la France, porte-plume de ce texte, et les États-Unis, initiateurs de sanctions contre les autorités rwandaises et les autorités du M23.
- Le Rwanda exprime ses vives préoccupations face à “l’intimidation sans précédent des voix africaines en cet auguste Conseil”
III. Déclaration de l’ambassadeur du Rwanda :
- Le Conseil de sécurité ne doit pas être sélectif dans ses condamnations”
- Le conflit en République démocratique du Congo est complexe et a de multiples facettes, a argué le représentant rwandais, demandant au Conseil de travailler avec tous les acteurs du conflit.
- S’il a pris note de la résolution adoptée, il a condamné la prise pour cible du Groupe des A3+ (Algérie, Sierra Leone, Somalie et Guyana) en s’inquiétant de l’intimidation sans précédent des voix africaines au Conseil.
- Il a reconnu et a rendu hommage aux initiatives de l’Union africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
- Il a informé que les chefs de défense de la CAE se sont réunis à Nairobi, à la suite du communiqué conjoint du sommet CAE/SADC.
- Ils vont maintenant rédiger une feuille de route conjointe, le 24 février, dans le droit fil des recommandations du Sommet de Dar es-Salaam de janvier, a-t-il fait valoir.
Dont acte,
Desk de Maitre Beylard David PhD
Attorney at Law

