RDC/Crise sécuritaire dans l’Est : Patrick Onoya souffle à l’oreille du chef de l’État la création d’une task force intelligence économique
Par Tichick NGONGO
Dans son intention de vouloir ramener la paix durable et développer intégralement son Congo natal, Patrick Onoya Thambwe est prêt à tout.
Ce samedi 03 décembre 2022, le jeune leader congolais en la personne de Patrick Onoya a, animé une conférence de presse sur le front économique des affres de la guerre qui sévissent dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Il l’a fait au sein de la paroisse Notre-Dame de Fatima dans la capitale Kinshasa.
Lors de son exposé des motifs devant les professionnels des médias, le surnommé « cerveau d’État » a fait le contour de tout ce qui a à voir avec l’insécurité qui sévit depuis belle lurette dans la partie orientale de la nation congolaise, précisément dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Selon Patrick Onoya, depuis environ une vingtaine d’années, le Rwanda s’empare illicitement des minerais appartenant à la nation congolaise à partir de la guerre de la Rébellion où le RCD (groupe rebelle) a occupé le grand Kivu c’est-à-dire les Nord et Sud-Kivu ainsi que le Maniema.
En ces temps là à l’en croire, les stratégies circonstancielles mis en place par le Rwanda pour spolier aux ressources naturelles de la RDC furent non seulement la Rébellion mais aussi la Néo-rébellion qu’il argumente synthétiquement en ces termes :
« Le chef de l’État dans son discours patriotique où il a brossé la situation sécuritaire de l’Est; il a dit clairement que le Rwanda par ses velléités expansionnistes cherche à faire main basse sur les minerais de la RDC (… Ndlr) Dans nos recherches nous avons vu que le Rwanda fait effectivement main basse sur les minerais de la RDC depuis une vingtaine d’années (… Ndlr) La stratégie du Rwanda a été soit la Rébellion soit la Néo-rébellion. Ça signifie, soit ils exploitent en utilisant les armes en stimulant une rébellion, soit ils ont utilisé le brassage pour avoir la sécurité qu’il faut. Cela, pour que la route des minerais congolais soit assurée avec comme base aérienne commerciale : Kigali mais aussi Kampala », éclaire-t-il la lanterne de l’opinion.
Plus loin en poussant d’avantage sa réflexion, M. Onoya pense qu’il n’est pas du tout concevable non plus acceptable que l’or et le coltan soient au top niveau sur le plan international et que la Société Aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) et la Société Minière de Kilo-Moto (SOKIMO) soient des entreprises en faillite de manière perpétuelle dans un pays riche en sous-sol (ressources naturelles) comme la RDC.
Face à la crise sécuritaire marquée par une guerre transfrontalière interminable dans l’Est de la RDC notamment sur les minerais, Patrick Onoya Thambwe, stratège et consultant en investissement souffle à l’oreille du président Tshisekedi la création d’une task force intelligence économique en un temps record. Ce, dans le but primordial de développer la compétitivité de l’État congolais en temps de guerre, qui a élu domicile sa partie orientale.
« Comment faire pour s’en défaire, nous proposons qu’il existe un cadre de réflexion et un cadre opérationnel, c’est ce que nous appelons la task force intelligence économique qui se chargera de poser non seulement un diagnostic exhaustif. Mais de pouvoir aussi proposer des actions stratégiques concrètes et enfin d’en assurer le suivi. Avec comme objectif, de déplacer le centre commercial des minerais de la RDC qui se trouve actuellement à Kigali et Kampala, et de le ramener en RDC », conclut Patrick Onoya à la fin de son adresse face à la presse.
Pour parvenir aux résultats probants finalement, les représentants du chef de l’État (son cabinet) et ceux du gouvernement; les représentants des entreprises publiques et privées, les praticiens en intelligence économique, les coopératives et associations, les organismes de recherche et ceux des partenaires internationaux vont constituer une synergie des membres faisant partie de ladite task force intelligence économique d’après son initiateur principal.
