RDC/ Inspection du Travail au Kasaï : Les Dysfonctionnements Criants qui Plombent le Secteur de l’Emploi
Par Obed BISIDI
L’Inspection générale du travail au Kasaï/Tshikapa est au centre de vives critiques. Dans un rapport interne consulté par notre rédaction, plusieurs failles profondes minent le bon fonctionnement de cette institution pourtant essentielle à la régulation du marché de l’emploi dans la région.
En première ligne des reproches : l’inefficacité des inspecteurs et contrôleurs du travail, paralysés par ce qui est décrit comme une complicité présumée entre leur inspecteur principal et certains employeurs. Ce dernier est accusé non seulement d’un manque de leadership et de créativité, mais aussi d’un isolement volontaire, refusant toute collaboration avec ses collègues et les autorités provinciales, se comportant ainsi comme un « électron libre ».
À cette gestion décriée s’ajoute l’inapplicabilité flagrante de la législation du travail par les employeurs dans la province. Ce vide juridique plonge les travailleurs dans l’incertitude, en dépit de la présence des inspecteurs censés faire respecter la réforme. Une situation qui, selon les acteurs locaux, exige une réaction rapide et ferme.
Autre fait troublant : l’implication de l’inspecteur principal dans plusieurs sociétés et établissements opérant à Tshikapa. Ce rôle de « parrain » soulève des soupçons de conflits d’intérêts qui sapent la crédibilité même de l’Inspection du travail.
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Dans ce contextey6k t la nécessité d’une mission conjointe entre les inspecteurs et le qzgouvernement proviyykncial s’impose. Objectif : contrôler les cartes de travail des expatriés, renforcer la rigueur du service et restaurer la confiance sur le terrain.
Enfin, les travailleurs, de plus en plus inquiets, attendent avec impatience un véritable changement pour que le nouveau SMIG soit appliqué dans des conditions équitables et encadrées.
