RDC/Kin/Ngaba:Un certain Richard S2, agent de la Police nationale congolaise et ses éléments sèment la terreur sur les routes

Par Obed Bisidi

Comme on le sait, les tracasseries policières sont particulièrement courantes sur les routes de Kinshasa. Chaque jour, certains policiers tourmentent les conducteurs des taxis, des taxis-bus et des véhicules privés dans le but de leur soutirer des billets de banque. Pour arriver à leurs fins, ils fabriquent des infractions, arrachent les plaques d’immatriculation, dégonflent les pneus avec des pinces ou ils font recours au dispositif pour trouer les pneus communément appelés «Mbasu ». Certains s’introduisent de force dans les véhicules pour négocier la cagnotte avec les conducteurs.

Tel est notamment le cas d’un agent de la Police nationale congolaise un certain Richard S2 qui, avec ses éléments souvent en tenue civile, sème la terreur auprès des conducteurs de véhicules, des taxis, des motos et taxis-bus. Chaque jour, très tôt le matin, lui-même et ses éléments difficilement identifiables, se postent à des endroits stratégiques pour pratiquer des tracasseries qui ne cessent de provoquer de l’indignation. Ils saisissent plus ou moins 30 motos (2 pneus) ou (3 pneus) qu’ils vont parquer dans la cour de la commune de Ngaba. Avant de les récupérer, leurs propriétaires ou conducteurs sont contraints de payer la somme allant de 30.000 francs à 100.000 francs congolais. Ces tracasseries se font au vu et au su des autorités de la Police et du bourgmestre de cette commune. Conséquence: quand un conducteur sort sa voiture le matin, il a peur de ce qui peut lui arriver sur la route.

Ainsi, les conducteurs de véhicules ou autres moyens de déplacement qui passent par les routes le long de la commune de Ngaba, lancent un appel pressant au commandant de la police de la capitale, le général Sylvano Kasongo, afin qu’il se penche sur le cas de ces tracasseries et y mettent un terme. Car, à l’allure où continuent ces tracasseries policières qui pourraient se multiplier à la veille des fêtes de fin d’année, il y a lieu de craindre tout incident fâcheux entre la population et les éléments de ce policier qui s’abrite derrière le sobriquet de S2.

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