RDC/ Kinshasa : le roman Gahi ou l’Affaire autochtone porté sur les fonts baptismaux

Par Tichick NGONGO

La Bibliothèque de la délégation générale Wallonie-Bruxelles à Kinshasa, a contenu en son sein un bon nombre des passionnés, toute tendance confondue, de la littérature et de la culture africaine ce samedi 16 Avril 2022. C’était à l’occasion du baptême d’un roman d’Henri DJOMBO, le principal auteur, qui s’intitule Gahi ou l’Affaire autochtone.

Ipso facto, la cérémonie du vernissage de ce roman de plus de 200 pages de l’écrivain congolais de l’autre rive, a été agrémenté par le modérateur de cette activité grandiose, Richard Ali, sous une aura impeccable. D’abord, cette oeuvre littéraire a été peinte, étayée mais aussi critiquée comme toute œuvre de l’esprit humain par le professeur GUBARIKA devant cette auguste assemblée venue de partout.

Puis, l’auteur de cet ouvrage a eu grosso merdo, un moment de jeu des questions-réponses avec son assistance dans une parfaite constance. Cela, après que ce roman volumineux et alléchant soit porté sur les fonts baptismaux par Yolande ELEBE.

S’agissant du choix porté sur la thématique du roman Gahi ou l’Affaire autochtone ; Henri DJOMBO (auteur et ministre de l’environnement du Congo Brazzaville), estime que son nouveau bébé mis au monde de la littérature n’est pas un roman de trop car bien que le sujet soit déjà embrassé par d’autres écrivains jadis, mais la différence résiderait dans la particularité de la mise en œuvre.

« Ce n’est pas un roman de trop parce que même si la thématique avait été abordé par d’autres écrivains avant moi, au moins chacun y apporte sa différence (…) Et si vous voulez ma thèse sur le sujet, je crois qu’est bien différente de celles des autres », a dit Henri DJOMBO à l’oméga de ladite manifestation devant la presse.

Il rebondit en disant:
« C’est pas un roman de prose ; mais c’est un roman qui promet le vivre ensemble; des relations harmonieuses intercommunautaires. Et qui promet l’équité et la justice dans nos sociétés (…) L’ouvrage interpelle les décideurs, les autorités à tous les niveaux pour considérer la question autochtone comme essentielle, pour régler les conflits qui opposent les communautés. Mais surtout, pour assurer la défense, la protection et la promotion des droits de ce peuple », conclut Henri DJOMBO.

Pour la petite histoire, l’ouvrage Gahi ou l’Affaire autochtone est un récit à mi-chemin entre la narration mieux encore la fiction et la réalité. En mettant en exergue la présence de plusieurs communautés conscientes de leurs différences au niveau culturel.

En outre, ce roman met en scène deux protagonistes à l’instar de Gahi et de Joseph NIAMO, tous les deux, personnes fictives. Ce présent roman d’Henri DJOMBO (auteur de 10 romans), contient très exactement 203 pages.

Il est riche en matière littéraire principalement africaine et bien disposé déjà pour l’Afrique et aussi pour le monde entier.

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