RDC/La chambre africaine de commerce de Dallas sensibilise l’opinion nationale sur l’importance de l’AGOA

Par Tichick NGONGO

En prélude d’une conférence sur le marché international de commerce qui se tiendra au mois de juillet prochain aux États-Unis; la chambre africaine de commerce de Dallas a organisé ce samedi 25 juin courant, un déjeuner d’affaires avec les producteurs locaux de la RDC.

À cet effet, c’est l’hôtel Pullman de Kinshasa qui a servi de cadre lors de cette activité efficiente, qui a pour but principal de tisser davantage des relations internationales entre le pays de l’oncle Sam et les pays d’Afrique subsaharienne, en l’occurrence la République Démocratique du Congo.

Pendant ce déjeuner d’affaires, les deux panellistes à l’instar de Patrick Onoya, représentant de la Chambre Africaine de Commerce de Dallas en RDC et du directeur de l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX), Samuel Bachunge, ont intervenu chacun à son tour notamment sur les « Principaux avantages offerts par l’AGOA ».

En premier lieu, Patrick Onoya a fait valoir les opportunités et avantages que la loi commerciale américaine met en disposition de la nation congolaise. Tout en demandant au gouvernement congolais de s’y impliquer.
« Il était question avant tout ici de démontrer que la chambre africaine de commerce de Dallas que je représente ici en RDC; est disposée à pouvoir offrir les connexions nécessaires. Pas seulement les connexions, mais aussi, participer à la réflexion avec le gouvernement et le parlement pour permettre à ce que les producteurs locaux congolais puissent bénéficier de cette loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique, « AGOA », a-t-il indiqué.

Et d’ajouter : « Nous avons présenté aussi le fait que, cette loi américaine a beaucoup d’avantages. Dans ce sens que, dans le cadre d’AGOA, il y a un ensemble des structures d’appui qui peuvent soutenir le développement de la production en RDC au profit des exportations aux Etats Unis », a explicité noir sur blanc à l’issue de ces assises, Patrick Onoya, représentant de la chambre africaine de commerce de Dallas en RDC.

De sa part, M. Bachunge, a pris le relais pour non seulement éveiller la conscience du gouvernement congolais, mais aussi, celle des investisseurs et producteurs de la RDC, à bien vouloir s’imprégner en profondeur des intérêts qu’offrent les Etats Unis au travers sa loi marchande dénommée « AGOA ». Car dit-il, ce programme n’est pas indéfini dans le temps.

« Il s’agissait là de faire un petit diagnostic que, lorsque nous étions réintégré dans le programme c’est-à-dire en 2020 et de savoir actuellement qu’est-ce qui a marché et qu’est ce qui n’a pas marché ? Mais aussi, nous avons inscrit notre dynamique de réflexion dans la projection; pour envisager qu’est-ce qui va se passer après 2025, parce que tenez, le programme « AGOA » c’est un programme important. Cependant, ce programme n’est pas indéfini dans le temps. De 2021 en 2025, le programme va s’arrêter et il y aura une évaluation. Ça peut être proroger mais aussi, il y a une possibilité de changement du style; soit en arrêtant le programme soit en changeant de format », a dit en substance Samuel Bachunge, directeur d’ANAPEX.

La loi sur la Croissance et les Opportunités Economiques en Afrique, « AGOA » en anglais, est une loi américaine promulguée en 2000 pour abolir les droits d’importation aux États-Unis d’Amérique sur des milliers de produits fabriqués dans les pays d’Afrique principalement ceux du sud du Sahara. Cependant, cette loi américaine vise toutefois à améliorer la politique économique en Afrique notamment pour affronter les défis de la mondialisation.

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