RDC/L’Afrique à l’heure du développement et transformation rurale : ouverture de la 3ème Edition à Kinshasa

Par Gaston Bonheur.

.L’Agence de développement de l’Union Africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD), en collaboration avec des partenaires, a ouvert ce lundi 10 janvier 2022, au Fleuve Congo Hôtel les travaux du 3ème Forum sur le Développement local en Afrique (FDRA). C’est au nom du Président de la République, Félix Tshisekedi, que le Premier Ministre, SAMA LUKONDE, a ouvert ces assises sous le thème : « La Planification décentralisée de la transformation rurale, par la capitalisation des expériences ».  Forum de haut niveau, qui réunit 17 délégations, parmi lesquelles on compte 6 ministres venues de plusieurs pays africains dans l’objectif de réfléchir autour d’un consensus sur la vision, les stratégies ainsi que les plans à mettre en œuvre pour relever le défi de pauvreté et aussi promouvoir une transformation structurelle et rurale en Afrique.

Dans son mot d’ouverture, le Premier Ministre SAMA LUKONDE a salué la tenue de ces assises qui s’inscrivent dans le cadre de la vision du chef de l’état et président en exercice de l’Union africaine Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour qui la lutte contre la pauvreté en RDC en particulier et dans toutes les autres régions rurales africaines en générale. Pour le ministre d’Etat en charge du Développement rural congolais, François Rubota Masumbuko, « Ces travaux tombent à point nommé pour la République démocratique du Congo qui s’apprête à mettre en œuvre son programme de développement local des 145 territoires », a -t-il fait savoir.Cependant, le Ministre d’Etat en charge du Plan congolais Christian Mwando Nsimba, a parlé de la mise en œuvre la vision du Chef de l’Etat, celui du développement à partir de la base ainsi que des orientations pour un développement durable. Il a révélé qu’en RDC 15 provinces sur les 26 ses sont dotés de leurs outils de développement local. Il a aussi tracé la piste de sortie pour mieux réussir à appuyer le développement rural, qu’il sied de corriger les points ayant ralenti la mise en œuvre des plusieurs programmes lancés en Afrique. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de ressources financières dédié aux investissements ; de l’insuffisance de capacité humaine et institutionnel dans les milieux ruraux. Et enfin, il est nécessaire de renforcer les dispositifs de suivi et évaluation. Chaque territoire rural a l’obligation de mettre en place un mécanisme de mécanisme de coordination et de suivi au niveau local. Telle a été la contribution de Christian Mwando à ses assises de haut niveau.

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