RDC/Lomami:Le CCL plaide pour une enquête dans la gestion de la res publica

Par Johnny Kasongo Kasongo

Le mouvement Citoyen Collectif pour le Changement de LOMAMI CCL/MC recourt au pouvoir originel de contrôle de la régularité des dépenses publiques, d’audit, d’étude, d’évaluation et de conseil pour bénéficier des prestations de l’inspection générale des finances dans la province de LOMAMI. A partir de Kinshasa, capitale de la RDC, MUSUMBA KASEBUE SADDAM a fait cette exhortation dans une lettre N°0012/CCL/MC/RDC/2021 du 26 2 2021 adressée à l’inspecteur général des finances, IGF en sigle.
Ce mouvement pro changement et démocratie demande aux députés provinciaux de s’arranger derrière le peuple, qui réclame la révolution et le changement des mentalités à partir de session ordinaire de mars 2021 pour espérer le décollage de la province de Lomami.
«Nous saisissons l’opportunité pour solliciter l’implication de vos services notamment l’audit et évaluation des dépenses des fonds rétrocédés à la province de LOMAMI dans la période allant de 2019 à 2020, et celle de la création de 227 écoles non opérationnelles et non organisées mais budgétisées et payées chaque mois depuis octobre 2020 dernier, explique le coordonateur SADAM MUSUMBA KASEBUE.
Et d’ajouter ;
« nonobstant la quantité des subsides, la province de LOMAMI comme toutes les provinces a été bénéficiaire au courant de dix premiers mois de l’année 2019 d’un montant à titre de rétrocession s’élevant à 3, 414 dollars américains contre les prévisions linéaires de 28 132 988 903 FC soit 16,856 millions de dollars américains. Ce fonds alloué à titre de rétrocession quoique insignifiant par rapport à la prévision linéaire n’a pas su laisser sa bonne traçabilité matérielle au sein de la province,a confirmé le chef de l’exécutif provincial de LOMAMI ; « Jamais ce fond n’a été rétrocédé, encore que la province assure sa vie uniquement avec les fonds générés localement », poursuit-il.
Partant, dans l’EPST LOMAMI, 227 écoles fictives sont répertoriées et couvertes par un arrêté du ministère de tutelle, d’ailleurs budgétisées et payées depuis le mois d’octobre 2020 mais sans adresse physique ni élèves.
(Dossier à suivre)

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