Rdc/Médias/Maffia inédite à la Rtnc :Le trio Mamoko-Kabila-Mulumba pointé du doigt !

Par Antoinette Bilate


Des revelations troublantes et révoltantes qui circulent comme une traînée de poudres sur la toile après la disparition,le 25 juin dernier, à Kinshasa du directeur général de la Rtnc, Ernest Kabila Ilunga,font état des détournements par le trio Mamoko (Pca)-Kabila (défunt)-Mulumba (Dga),en complicité avec certains agents de la direction de paie du ministère du budget, depuis 2018 jusqu’à ce jour, d’une somme annuelle de 11.817.816.038 FC(Onze milliards huit cent dix-sept millions cent seize mille trente-huit de Francs congolais)sur les dépenses de personnel d’un montant global de 39.847.901.580 FC, prévue dans la rubrique »Prime et indemnité permanentes »des cadres et agents de la Rtnc, contenue dans le Plan d’engagement budgétaire par administration, période :Du 01/04/2021 au 30/06/2021,est détournée par les trois dirigeants précités à leur profit et à celui de leurs proches et d’une petite frange de directeurs et autres cadres, notamment ceux de la sous-direction du personnel et du service de paie qui toucherait à la Fbn bank ,chacun,en dehors de leur traitement de base dont le montant annuel est de 27.365.304.052 Fc,une prime mensuelle dont le montant varie de 3 millions à 6 millions de Fc avec comme cerveaux moteurs le »tout puissant » et « incontournable » Kanyiki Wa Kanyiki,sous-directeur du personnel, engagé à peine en 2008 directeur au grade de Chef de service à la faveur de son oncle, l’ancien administrateur Mwana Kayembe et José Bamwangayi Kaputu, directeur financier qui détiennent les documents financiers et administratifs secrets de ces magouilles.
D’ailleurs « à la Rtnc,la comptabilité est inexistante et si l’Igf débarque aujourd’hui,bcp de gens seront en prison » ,a reconnu publiquement le Dg a.i.,qui s’est présenté comme ancien comptable à la Sonas durant 5 ans et ex gestionnaire du groupe de presse Télé 7 où il a été viré, semble-t-il, à cause de megestion et de son caractère conflictuel.C’etait à l’occasion de sa première rencontre avec tous les directeurs de la Rtnc tenue au studio Maman Angebi.
En principe, cette partie de l’enveloppe salariale, sciemment scindée de l’enveloppe des dépenses du personnel devrait devenir à tout le personnel de la Rtnc, sans discrimination.
Tenez, même les mandataires passifs(Pca et administrateurs de faite parce que fin mandat depuis la nomination en avril 2018 du duo Kabila-Mulumba autoproclamé au départ »Josué et Kaleb »,devenu,par la suite « Caien et Abel » et à ce jour demeurent sans soubassements juridiques,en plus de leurs jetons de présence au conseil d’administration,sont mensuellement payés avec les membres de leurs familles à la Fbn bank comme agents de la Rtnc pendant que les vrais bénéficiaires brouillent du noir.
« Depuis plusieurs années que nous sommes à la Rtnc, nous n’avons jamais touché à une quelconque prime, à part nos maigres salaires de base pendant que nous prestons les jours comme les nuits 24h/24h à nos risques et périls,ont déclaré certains directeurs de la Rtnc qui ont appelé notre rédaction. »Et celà, avant d’ajouter ceci : »Même les fonds générés par la redevance audiovisuelle collectée entre autres par la Dgi à travers les plaques d’immatriculation avec 10$ par plaque pour le compte de la Rtnc,la Dgda au niveau des frontières sur les appareils récepteurs,l’Arptc sur les téléphones mobiles,les regies financières provinciales sur la vignette, l’argent des frais de régie, des partenaires traditionnels comme Tema Paris,les sociétés brassicoles et de télécoms, prennent une destination inconnue alors la polyclinique manque des médicaments et les rédactions dépourvues des papiers duplicateurs et d’ancres pour imprimer ».

Autres magouilles dénichées,les achats avec surfacturations des matériels et autres consommables de bureau par Mme Anto Odia,sous-directrice au secrétariat général de la direction générale et proche du Dg a.i.,sans notification.Cela,en lieu et place de service des approvisionnements de la direction des ressources humaines. Le dernier cas en date, l’achat des ordinateurs et cameras par le DG a.i.en violation de la procédure de passation des marchés publics.

Maffia entretenue par la pègre trio à la tête de la Rtnc

Le paiement des avantages illégaux,tels que le double salaire des administrateurs sous prétexte fallacieux de paie supplémentaire aux émoluments du Trésor public au taux officiel de 9,2 Fc mais actualisé au taux parallèle de 2.000 Fc le dollar (Dg:6.600$,Dga:5.300$ et Pca :3.000$).La différence du taux de 9,2Fc à 2000 FC perçue sur les recettes de la redevance de la Rtnc.
À cela,s’ajoute la double indemnité kilométrique payée par la Rtnc chaque fin mois (Dg :1.500$,Dga :1.200$ et Pca :1.500$)alors que chaque semaine ils reçoivent du carburant par compassion grâce à un partenariat bidon avec la Sonahydro (Dg:120 L,Dga :100 L,Pca :120 L).
Tous les administrateurs perçoivent aussi les salaires à la Fbn bank et le complément salaire sous couverture de la différence du taux du Trésor public au taux du jour de la banque.Ils se sont,déjà, payé le salaire complémentaire de juillet depuis mi-juin, pendant que le DG ne tombe malade.
Cette pègre trio se permettent de se faire payer aussi la prime d’élaboration du budget et celle du bilan sur les recettes de Rtnc, pratique interdite par la Loi.

Outre bavure décriée, les engagements pléthoriques suivisde la mécanisation en catimini et de façon antidatée de plusieurs agents sans critères légaux à la veille de chaque augmentation salariale, rendant ainsi insignifiante cette augmentation en foulant aux pieds le communiqué de la présidence de la République relatif à l’interdiction des mouvements du personnel dans les services et établissements publics.

Autre dossier qui crée un malaise social et défraie la chronique au sein du personnel de la Rtnc,la suspension préventive illégale et non justifiée,devenue d’ailleurs caduque,plus d’un mois après, sans motif valable ni avis préalable du conseil d’administration de Guillaume Kuku Mamengi Pandji, directeur des infos Tv sous prétexte fallacieux de n’avoir pas diffusé l’événement malheureux et surpris de l’éruption volcanique de Nyirangongo, survenue de manière inattendue au delà de ses heures de service (18 heures) alors qu’il n’est ni Dg de la Rtnc ,ni directeur de la direction provinciale Rtnc Goma sensé couvrir l’événement et envoyer, en temps réel,les images pendant que le Chef de l’État suivait,en direct depuis Paris, cette actualité dans les médias étrangers.
En quoi le pauvre Kuku serait-il responsable de ce désagrément causé par les programmes de la Rtnc1 qui diffusaient les publicités et la Rtnc 2, une émission obscène?

À en croire les observateurs avertis,ce directeur, victime innocente, serait tout simplement sacrifié en lieu et place du staff dirigeant de la Rtnc au profil de l’un de ses adjoints se qui se dit « frère et protégé » du ministre de tutelle et de l’actuel autoproclamé Dg a.i.sans notification,se réclamant, aujourd’hui, appartenir à la famille présidentielle;alors que ,hier,ce »pro kabiliste » et poulain de l’ancien Dircaba de l’ancien Rais JKK, jean-Pierre Kambilwa,tenait des propos peu discourtois vis-à-vis du Sphinx de l’Udps,Dr Tshisekedi Wa Mulumba, sur le plateau de son ami, notre »regretté confrère »Lushima Ndjate. Heureusement qu’en Rdc,le ridicule ne tue pas,dit-on.

Quant aux cadres et agents de la Rtnc, déjà,en proie à la misère,face à un silence »coupable » et à l’indifférence de leur ministre de tutelle,Patrick Muyaya, par rapport aux multiples doléances lui soumises par les syndicalistes.Ces derniers, ne jurent que par la nécessité et l’urgence de rentrer, dès dans leurs droits les plus légitimes, à savoir la régularisation de la situation administrative, dès le mois prochain,de leur « prime et l’indemnité permanentes »et du départ, sans délai,du conseil d’administration pour incompétence notoire et gestion opaque de cet établissement public stratégique, transformé à un bien privé abandonné et sans maître.
Ils interpellent,ainsi,le Chef de l’État,le Premier ministre,le pouvoir judiciaire et l’Inspection générale des finances (Igf) à prendre leur responsabilité en mains afin que ces présumés « voleurs » répondent de leurs accusations devant la justice dans un État qui se veut de droit.

Une affaire qui commence déjà de provoquer des remous,voire, une tension,de plus en plus vive,au sein de cet établissement public « stratégique ».Ce qui justifie la publication d’un communiqué de la délégation syndicale de l’administration centrale, signé, vendredi 23 juin 2023, conjointement par sa présidente Jocelyne Musasa Tshipamba etsin secrétaire jean Bosco Mulumba pour apaiser les esprits déjà surchauffés.
Dossier à suivre.

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