RDC/Nord-Kivu :  » c’est une erreur fatale de travailler sans avoir la volonté de gagner », les femmes de Butembo interpellent les autorités de l’État de siège

Par Puissance KASOMBOLENE

La fédération des femmes protestantes au sein de l’église du Christ au Congo E.C.C a organisé ce lundi 18 Octobre 2021 à la mairie de Butembo, une séance de prière à l’occasion de la journée nationale pour la prière dans l’ECC, pour le retour de la paix à l’est de la RDC.

Dans son mot d’exhortation, monseigneur Ise somo Adolphe, président de l’E.C.C /BUTEMBO a encouragé les fidèls chrétiens à continuer de prier pour le retour effectif de la paix dans cette partie de la république.

« Il y a beaucoup de gens qui se découragent et disent si Dieu existe encore compte tenue de la situation. C’est un message d’encouragement, dire aux fidèles que Dieu ne nous a pas encore abandonné, il est toujours à notre écoute mais nous devons continuer à prier » a t-il déclaré .

Quant aux femmes protestantes de Butembo, elles déclarent aux autorités de l’Etat de siège que  » c’est une erreur fatale de travailler sans avoir la volonté de gagner. »

Dans leur déclaration lue par ZAWADI Mangolopa alors présidente de la fédération des femmes protestantes de Butembo, elles ont appelé au renforcement des stratégies sécuritaires face à l’insécurité grandissante à l’Est du pays.

« À la population de collaborer et accompagner les autorités à tous les niveaux pour trouver une solution adéquate car la sécurité est une affaire de tous.Tant que la paix boîte , l’humanité souffrira toujours, la paix est un bienfait et la guerre un fléau. Nous appellons les autorités de l’Etat de siège d’être remplies de la compassion, de collaborer avec la population pourque la paix revienne dans notre région » ont elle déclaré.

TERYA AWITE KATSUVA qui a pris parole au nom de l’ autorité urbaine a rassuré de sa bonne collaboration avec les femmes pourque la paix tant attendue revienne vite.

Après la prière, la fédération des femmes protestantes de butembo a apporté des vivres et non vivres aux déplacés .

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