RDC/SNEL:Deux députés nationaux, Kodoro et Pululu se disputent déjà le fauteuil de Fabrice Lusinde

Le masque est tombé. Les vrais agitateurs de la chute du Directeur général de la SNEL Fabrice Lusinde, suspendu abusivement, par le ministre de portefeuille, sont connus. Il s’agit de deux éternels acolytes du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, les très controversés Dédé Kodoro et Pitshou Nsingi Pululu.

Ces deux garçons de course du speaker de la chambre basse du parlement connus dans tous les sales coups et membres d’un courant incontrôlable crée lors du soutien à la candidature de l’actuel président de l’Assemblée nationale dénommé « collectif des députés révolutionnaires de l’Union sacrée » ont été dénichés comme des vrais auteurs.

En effet, lors de la dernière réunion du conseil d’administration de la SNEL d’avant la suspension de Fabrice Lusinde, alors que ce dernier se défendait devant les députés nationaux à l’hémicycle, ces deux députés nationaux qui sont, en plus membres de ce conseil d’administration, ont promis à leurs collègues présents que le DG ne reviendra pas après son passage. Selon certains membres du conseil d’administration présents qui n’arrivaient pas à comprendre le comportement de ces deux députés nationaux, et leur silence sur ce dossier brûlant, une campagne de séduction fut lancée le même jour par les deux députés révolutionnaires:

« c’est Nsingi Pululu qui a commencé cette campagne de séduction pour son choix en cas de vacances de poste. J’ai compris, finalement, à qui nous avions à faire et que ces deux étaient prêts à tout, afin que Fabrice Lusinde tombe. Ce qui est curieux dans tout cela est qu’ils ne maîtrisent même pas la procédure de désignation d’un nouveau Directeur général« , confie l’un des membres du conseil d’administration de la SNEL qui a préféré garder l’anonymat.

D’éternels déçus

Lors des tractations pour la candidature de Christophe Mboso à la présidence de l’assemblée nationale, un groupe des députés nationaux avait soutenu ce dernier contre Jean Pierre Lihau, l’actuel VPM de la Fonction Publique. C’est ce groupe des députés nationaux qui deviendra le fameux collectif des députés révolutionnaires « .

A la veille de la publication du gouvernement Sama Lukonde 1, ce groupe adressa un mémo pour leur désignation comme membres du gouvernement.

Ce « Collectif des députés révolutionnaires » avait déposé le jeudi 15 avril 2021, un mémorandum destiné au chef de l’État, au bureau du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso N’kodia. 

Dans une interview accordée à la presse après le dépôt dudit mémo, le député national Justin Dédé Kodoro a précisé qu’ils se sont entretenus avec Mboso N’kodia.

« On s’est entretenu avec le président de l’Assemblée nationale comme hier nous avons dit que le collectif des révolutionnaires de l’Union sacrée du 14 au 15 et ils avaient mise en place une commission qui devrait rédiger un document pour le chef de l’État qui est notre autorité morale, c’est ce qui est fait aujourd’hui nous avons terminé le document et nous avons transmis au chef de l’État via notre bureau », a déclaré le député Justin Dédé Kodoro.

Il avait, par ailleurs, refusé de révéler le contenu de leur mémorandum dont, avait-t-il souligné, la primaire est réservée au chef de l’État.

« Vous savez, c’est un problème interne à l’Union sacrée. Nous ne pouvons pas révéler le contenu de notre document maintenant en public. La primeur du document est réservée au chef de l’État qui est l’autorité morale de l’Union sacrée. Nous croyons bien que lui qui est le chef, il va prendre connaissance de ce document et il va répondre. Nous tous, nous attendons que le chef réponde à ce qui est contenu dans ce document. Je ne sais pas le révéler aujourd’hui à la presse », a-t-il ajouté.
Prosper, respectivement, coordonnateur et rapporteur du Collectif des députés révolutionnaires.

Soutenus par leur parrain, les deux députés nationaux membres du collectif des députés révolutionnaires tentent le tout pour tout, afin d’occuper ce poste aussi convoité. Sauf qu’ils se livrent déjà une guerre entre eux.

Voici, par ailleurs, ce que pensent certains congolais avertis à propos de la SNEL SA depuis ce feuilleton

: »Le problème de la SNEL est structurelle , il faudra une réforme profonde. Ils peuvent changer des animateurs, aussi longtemps qu’il aura pas une réforme structurelle, rien va changer. Nos autorités les savent , mais ils font semblants.

Et à un autre d’ajouter:

« La SNEL-RDC doit être scindée en 2 entreprises distinctes et autonomes. L’une chargée de la production et l’autre chargée des infrastructures de transport et de distribution de l’électricité. La distribution proprement dite devra être en concurrence avec des opérateurs privés« .

In fine, l’opinion publique pense qu’au delà de ces intrigues encouragées par certains hauts responsables dont le ministre de portefeuille Adèle Kayinda, seul le chef de l’état Félix Tshisekedi Tshilombo a le dernier mot.

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