Des vertébrés pour un pays en période post conflit

Les partenaires internationaux de la RDC relèvent que beaucoup de ministres qui n’avaient jamais, auparavant, géré même une petite boutique dans leurs villages, viennent apprendre le métier une fois au pouvoir.

Ce qui ne devait pas se faire dans un pays en période post conflit comme le nôtre. Ou du moins dans un Etat dont l’ambition est de faire fonctionner normalement tous ses secteurs. Des problèmes incommensurables qui se posent dans tous les domaines, nécessitent la présence au gouvernement des hommes et des femmes ayant une certaine expérience des affaires de l’Etat. Des personnes dont on reconnait le charisme, qui sont capables d’ouvrir des portes au niveau international pour communiquer la vision du nouveau leadership sur sa volonté de reconstruire un pays au bas de l’échelle, en vue de lui faire retrouver sa place sur l’échiquier mondial.

Cela ne peut se faire avec des ministres actuels qui ne sont là que pour se remplir des poches encore vides. Ainsi, pour éviter cette situation qui risque de freiner le nouvel élan pris par le pays, des bruits incessants font état de nombreux ministres qui pourraient être chassés du gouvernement lors du réaménagement technique envisagé au mois de mars 2020. Parmi les probables partants, des noms circulent déjà tant du côté du Front commun pour le Congo –FCC- que du CACH. L’on cite notamment  Clément Kwete du portefeuille et  José SeleYalaghuli des finances qui a été récemment recadré par Félix Tshisekedi pour son refus de signer des autorisations de sortie des fonds destinés à des projets prévus dans le cadre du programme du président de la République etc. José Sele déterminé à combattre Félix Tshisekedi en rendant très lourd le système du décaissement  de fond en cas de projet à impact visible au profit de la population. Récemment, c’est le syndicat de la regideso  qui  avait dénoncé le ministre José Sele, le président ai de l’UDPS l’a même fait à partir de Tshikapa.

A la place, l’on pourrait faire revenir des vertébrés qui avaient, au cours des dernières années, donné la preuve de leur capacité à gérer convenablement les affaires de l’Etat pendant leurs mandats.

A la seule condition, pour l’opinion nationale et internationale, qu’une fois de plus, les leaders des plates-formes ne remettent pas en selle, pour des raisons purement politiques,  des anciens ministres qui ont brillé dans les antivaleurs telles que le détournement des deniers de l’Etat, ou qui ne savent faire autre chose que de mettre les peaux de banane sous  les pieds des collègues appartenant à la famille politique opposée mais pourtant unie dans la coalition.

Popeteko Antoine