RDC/Eligibilité en 2023, Noël Tshiani a eu le courage de clarifier le dossier

Par JMB

Ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani est soucieux du devenir de la RDC qui ne peut être que l’œuvre des populations dirigées par un Congolais pur sang. Pour cela, il propose que soit consignée dans un texte officiel que seul un candidat né de père et de mère congolais, devra briguer la magistrature suprême. Nul n’ignore que beaucoup d’hommes politiques de chez nous sont reconnus n’être pas exclusivement congolais. Il y en a qui détiennent une autre nationalité en plus de celle de la RDC. D’autres sont nés de parents étrangers, ce qui ne devrait pas leur conférer le droit de briguer la magistrature suprême de notre pays. C’est cette situation qui n’a pas permis à des Congolais de l’étranger de prendre part aux dernières élections, ou de briguer un quelconque siège dans les institutions nationales.
Mais, que la confusion soit tolérée jusqu’à présent au niveau des organes délibérants passe encore. Cependant, pour la présidence de la République, il est temps que le dossier soit clarifié une fois pour toutes. L’on se souvient qu’à ce jour, les débats autour de la nationalité de l’ancien président congolais ne se sont jamais estompés. Ceux qui connaissent les arcanes de cette affaire n’arrêtent jamais de parler. Le moment est donc venu, estime-t-on, de mettre fin à la confusion. Cette histoire de parents moitié ici, moitié là-bas, porte un sérieux préjudice à la nation.
Si dans d’autres pays d’Afrique, cette question se pose, pourquoi devrions-nous avoir honte de la poser et de la résoudre définitivement chez nous? En la soulevant, Noël Tshiani n’a fait qu’exprimer à haute voix, ce que beaucoup d’autres disent à voix basse. Dès lors, il n’est pas un sous-traitant comme certains le qualifient, mais un nationaliste déterminé à voir un vrai Congolais à la tête de la RDC. En le disant si fort, Noël Tshiani ne vise pas à neutraliser ceux qui ont des ambitions présidentielles.
Bien plus, la question mérite d’être sérieusement examinée à l’heure où celle d’élections de 2023 est au cœur de tous les débats. Depuis des mois, les esprits sont focalisés sur la réforme de la loi électorale, et celle, organique, portant fonctionnement de la CENI. En définitive, il est juste et raisonnable que les parlementaires se penchent sur cette question dans l’intérêt supérieur de la nation.

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