RDC/ Équateur : le journaliste correspondant de flashinfoplus.com, Chilassy BOFUMBO arrêté en plein exercice régulier de son métier

Par Obed BISIDI

L’unique grief qui a conduit à son arrestation est le fait de pratiquer son métier de collecter, traiter et diffuser l’information sans prendre partie d’un camp quelconque. Le journaliste Chilassy BOFUMBO correspondant de flashinfoplus.com dans la province de l’Equateur est arrêté en plein exercice de son travail le jeudi dernier 18 Novembre.

Alors qu’il couvrait une marche d’interpellation au chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI afin de s’enquérir de la cacophonie qui règne dans la province de l’Equateur qu’a organisée la Génération Consciente de l’Equateur, la Force vive de l’Equateur et quelques partis politiques acquis au changement, Chilassy BOFUMBO a été arrêté par les forces de l’ordre au même titre que les manifestants.

Dans les heures de l’après-midi du même jour de la marche, Chilassy BOFUMBO est jugé en même titre que les manifestants politiques alors que lui ne faisait que la couverture médiatique sans enfreindre une quelconque loi établie de la province et du pays. Au cours de l’audience en flagrance, les personnes arrêtées pour la manifestation dont également on a inséré Chilassy ont appris à la grande stupéfaction que les plaignants de leur arrestation sont le gouverneur de la province de l’Equateur entant qu’individu et le gouvernement provincial par le biais du gouverneur ai.

Ce n’est que grâce aux interventions des avocats du camp des personnes arrêtées que Chilassy et ses compagnons d’infortune ont quitté le cachot du commandement ville pour la prison centrale de la province de l’Equateur où ils se trouvent en détention jusqu’à présent.

Le gouverneur de la province de l’Equateur est appelé à libérer le journaliste Chilassy BOFUMBO qui n’a enfreint aucune loi du pays mais plutôt était dans la pratique régulière et conforme de sa profession. Sa détention véhicule une mauvaise image de l’état de droit qui exige également la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information.

Affaire à suivre !

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