RDC/Guerre dans l’Est/Pour les USA, le M23 est un mouvement terroriste

Derrière le Béton congolais il y’a désormais les USA qui viennent de chasser l’ambassadeur de l’Afrique du Sud et qui menace aussi de sanctionner l’Angola en cas des faux pas sur le dialogue qu’elle compte organiser avec des criminels qui sont inscrits sur sa liste des sanctions comme des terroristes !

L’administration Trump ne rigole pas avec tous les États qui se mettent en contre à faux de ses décisions diplomatiques.

L’administration Trump menace de ne plus soutenir le corridor de Lobito si l’Angola fait des faux pas dans le dialogue qu’il compte organiser et elle pourra s’associer avec les Emirats Arabes Unis pour investir dans la construction du port en eau profonde de Banana.

Pour l’administration Trump la construction du port en eau profonde de Banana vise à réduire les avantages que devraient gagner aussi bien la République du Congo avec l’exploitation du port de pointe noire que l’Angola avec le port de Lobito.

L’accord que va signer bientôt la RDC 🇨🇩 et les USA 🇺🇲 sur les minerais pourra voir se developper la construction du port en eau profonde de Banana qui devrait contourner les tracés ferroviaires des provinces angolaises pour avancer directement vers le port de Banana en lieu et place du port de Lobito.

Concernant le dossier d’agression de la République démocratique du Congo l’administration Trump qui est co-signataire de la résolution contraignante numéro 2723 du Conseil de sécurité des Nations Unies et aussi qui est bailleur des fonds de processus de Nairobi (Kenya) et de Luanda (Angola) est très claire, nette et précise.

Pour les USA le M23 est un mouvement terroriste inscrit sur la liste des sanctions américaines et du Conseil de sécurité des Nations Unies c’est y compris tous ses dirigeants : Corneille Nanga Yobelu, Willy Ngoma, Bertrand Bisimwa, Lawrence Kanyuka et le rwandais James Kabarebe !

Les USA soutiennent officiellement la position ferme de la République démocratique du Congo qui refuse de négocier avec le mouvement terroriste du M23.

Pour les USA, dans la diplomatie et les relations internationales il existe un principe simple: « aucun Etat ne négocie jamais avec un mouvement terroriste à l’instar du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais, des Shebabs somaliens, du Boko Haram nigérien sans que ledit mouvement terroriste n’est déposer les armes nous ne vivons pas à l’époque de la diligence et du « Farwest ».

Pourquoi est-ce que les pays du East African Community (EAC) et maintenant l’Angola prescrivent-ils le schéma d’un dialogue pervers et dangereux avec des barbares et des terroristes qui tuent en toute impunité même dans des hôpitaux et qui refusent d’obéir à la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU qui est co-signé par les États Unis d’Amérique et qui porte atteinte gravement à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo ?

Les États-Unis viennent à l’instant de déclarer Ebrahim Rasool, l’ambassadeur d’Afrique du Sud, «persona non grata» !

L’ambassadeur sud africain aux États-Unis déclaré persona non grata. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire d’État Marco Rubio vendredi soir 14 mars via son compte X, accusant l’ambassadeur de « haïr » le président américain Donald Trump.

La présidence sud-africaine prend acte ce samedi de « l’expulsion regrettable de l’ambassadeur d’Afrique du Sud aux États-Unis d’Amérique » et se déclare « déterminée à construire une relation mutuellement bénéfique » avec Washington.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a précisé que l’ambassadeur Ebrahim Rasool « nourrit les tensions raciales et que l’administration Trump n’a plus rien à lui dire ».

Un post agrémenté d’un article du site ultra-conservateur Breitbart, rapportant que Ebrahim Rasool avait accusé Donald Trump d’être à la tête d’un mouvement suprémaciste blanc mondial.

Des déclarations qui font suite à un discours donné par le diplomate sud-africain lors d’une conférence organisée par un institut basé à Johannesburg.

Discours dans lequel Ebrahim Rasool expliquait que Donald Trump menait « une politique de suprématie blanche ».

Ebrahim Rasool, 62 ans, a présenté ses lettres de créance le 15 janvier 2025.

À ce moment-là, Joe Biden était encore en poste, Donald Trump ayant prêté serment cinq jours plus tard.

Dans une interview accordée le 14 janvier au média sud-africain SABC News, Ebrahim Rasool avait reconnu que sa tâche serait ardue, et qu’il serait nécessaire de remettre les compteurs à zéro et de reconstruire la relation entre les deux pays.

Car Ebrahim Rasool connaît bien les États-Unis. Il y avait déjà été ambassadeur entre 2010 et 2015, sous l’administration de Barack Obama.

Cette décision est un nouveau coup de boutoir infligé à la relation entre Washington et Pretoria.

En février, le président américain avait déclaré la suspension de tous les financements à la nation arc-en-ciel, à cause d’une loi d’expropriation des terres qui, selon Donald Trump, opprimerait la minorité banche sud-africaine. Ce que Pretoria a toujours nié.

Donald Trump a même créé une procédure d’asile pour accueillir ceux qui fuiraient, selon lui, la discrimination raciale du gouvernement sud africain.

Des critiques répétées également par l’allié de Donald Trump, Elon Musk. Lui-même sud-africain, il a, à plusieurs reprises, accusé le gouvernement de son pays natal de discriminations envers les populations blanches.

En février, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré vouloir aller aux États-Unis, reconnaissant que « tout a semblé dérailler » entre lui et Donald Trump depuis un premier appel entre les deux hommes, au retour du président américain au pouvoir.

Dont acte,
Desk de Maitre Beylard David PhD
Attorney at Law

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