RDC/Jean-Claude Emene de l’Agence Congolaise de l’Environnement compte effectuer des missions de suivi

Par LA RÉSISTANCE

L’Agence congolaise de l’environnement –ACE- avait annoncé le début des missions de suivi environnemental de différents projets déclarés et non déclarés. C’est le chargé de mission de cet établissement public qui l’avait annoncé.
« Aujourd’hui, nous avons une base de données qui nous permet d’avoir les états des lieux d’une bonne partie de la République. Nous allons faire le suivi environnemental, pour tous ceux qui se sont mis en ordre, et les inspections pour tous les récalcitrants», a informé Jean-Claude Emene.
Le chargé de mission de l’ACE avait reconnu tout de même qu’avant l’opérationnalisation de cette agence, beaucoup de projets ont été exécutés sans préalablement avoir réalisé les études d’impact environnemental et social. C’est ainsi qu’il en avait appelé à la conscience des entrepreneurs qui ne disposent pas d’études d’impact environnemental et social, à se conformer aux prescrits de la loi, de peur de s’exposer à la rigueur de celle-ci.
“On ne pouvait pas assurer de manière efficace le suivi des études d’impact environnemental parce qu’il y avait un certain nombre d’outils qu’il fallait avoir. Aujourd’hui, malgré la pandémie, avec le respect des gestes barrières, nous allons commencer cette mission en janvier”, avait précisé Jean-Claude Emene.
Créée en 2014, l’ACE a été opérationnalisée en 2015. Elle est implantée dans 16 provinces sur les vingt-six que compte la RDC. A son actif, une centaine d’inspecteurs et OPJ à compétence limitée ont été formés et s’emploient à faire appliquer et respecter la loi en la matière.
“Ces OPJ ont été formés dans le cadre de l’opérationnalisation de l’ACE. Ils sont sur le terrain. Ils ont enregistré beaucoup de cas de flagrance que nous avons verbalisés et transmis à qui de droit”, avait affirmé le chef de mission. Afin d’accomplir ses missions, l’Agence avait signé un protocole d’accord avec l’OCC, elle était en pourparlers avec la Faculté polytechnique de l’Université de Lubumbashi et le Laboratoire de l’audit et monitoring de l’Environnement et de contrôle alimentaire –LAMECA- de l’UPN pour différentes sortes d’analyses.
Dans l’atteinte de ses objectifs, l’agence travaille dans la prévention et l’atténuation des risques environnementaux et sociaux pour la protection de l’environnement et le développement durable. L’ACE évalue et approuve l’ensemble des études environnementales et sociales ainsi que le suivi de leur mise en œuvre.
“Depuis que nous sommes là, près de 500 études ont été validées. Aujourd’hui, toutes les études qui autrefois étaient validées au niveau des partenaires techniques et financiers, sont envoyées à l’ACE pour leur validation. Il y a 2 ou 3 ans cela ne se faisait pas”, avait indiqué JC Emene.
Il avait par ailleurs informé que le nouveau code minier a permis à ce que l’Agence Congolaise de l’Environnement ait une mainmise sur toutes les études d’impact environnemental et social dans le secteur minier. Ainsi, cette réforme met fin aux conflits de compétence qui ont existé entre l’ACE et la Direction de Protection de l’Environnement Minier du Ministère des mines.
“Un grand pas a été franchi. Aujourd’hui nous sommes parmi les acteurs qui peuvent œuvrer dans le secteur minier. Tout ceci est dans l’actif de l’ACE”, s’est-il félicité.
Notons par ailleurs qu’au cours de ces échanges avec la presse, l’ACE a présenté son nouveau logo relooké qui représente ses missions et son engagement à agir comme le bras séculier du ministère de l’Environnement et Développement durable, l’un des ministres d’assiette de la RDC.

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