RDC/Le CGEA se meurt,carton rouge au comité Muanza !

Par Antoine Depetiji

Le Commissariat Général à l’Energie Atomique (CGEA) traverse des moments des fortes turbulences depuis l’éviction anarchique du feu Professeur Lukanda Mwamba par le ministre de la Recherche scientifique José Mpanda pour qu’il soit succédé par le professeur Thierry Tangu. Ce dernier avait vite démontré ses limites sur le plan managérial et moral à tel enseigne qu’il a été rapidement remplacé par Steve Muanza nommé par Ordonnance présidentielle.Les agents et cadres du CGEA ont vite donné confiance au nouveau commandant de bord pour un avenir radieux du nucléaire congolais. Une campagne médiatique a accompagné sa nomination vantant son parcours scientifique, son carnet d’adresses et sa proximité avec la famille du président de la République Felix Antoine Tshisekedi. Aujourd’hui, malheureusement les agents et cadres du CGEA se rendent compte que leur structure se meurt à petit feu à cause de l’incompétence et des allures mercantilles du comité Steve Muanza comme tant d’autres congolais de la diaspora. Français d’origine congolaise, l’expertise du Docteur Steve Muanza est contestée par la faculté des sciences de l’UNIKIN dans le domaine nucléaire dont il est un simple théoricien. C’est vraiment un innocent dans le domaine nucléaire, indique-t-on. Au CGEA, tous les indicateurs sont au rouge à cause de sa gestion folklorique et nébuleuse. A son arrivée, il a essayé de faire chanter le ministre José Mpanga exhibant ses entrées à la famille présidentielle. Mais il a été vite rattrapé par ses propres turpitudes en matière de gestion et pour son ambition effrénée de devenir un Officier de Liaison (NLO) en sacrifiant les intérêts du CGEA. Comment comprendre autrement que le comité Steve Muanza vient d’engager plus de 50 nouvelles unités, sans appel d’offre, sans aucune expertise dans le secteur nucléaire pour qu’ils soient formés sur le tas ! Selon les sources proches du syndicat, 90 % des engagés et largués à l’antenne du Katanga seraient des membres de famille et du parti politique de son boss.

Dans la même logique , apprend-on, José Mpanga qui aurait des entreprises privées dans le secteur nucléaire entend créer une nouvelle Antenne au Lualaba et placer ses acolytes. Le même schéma serait envisagé pour le Haut-Katanga où il tient à tout prix à faire une table rase, en mettant les nouvelles unités aux postes de commandement. Voilà ce qui lui permettrait d’avoir la main mise même après son départ du gouvernement et pour couvrir certaines réalités. Face à tous ces élans déstabilisant le Cgea, le comité de gestion du franco-congolais est incapable de soulever son petit doigt pour défendre les intérêts de la boîte.C’est un scandale, indique-t-on, car le CGEA n’a pas assez de ressources pour prendre en charge toutes ses nouvelles unités.Un autre scandale signé par le comité dirigé par le sujet français Steve Muanza, un protocole d’accord avec le CNPRI pour la gestion et le partage des recettes issues du contrôle de radioactivité des produits miniers ainsi que des transactions locales et pourtant deux principales ressources du CGEA pour son fonctionnement. Ce Protocole d’accord viole intentionnellement l’arrêté interministériel N°0149/CAB.MIN/MINES/01/2014 et 116/CAB/MIN/FINANCES/2014 du 05 Juillet 2014 portant manuel des procédures de traçabilités des produits miniers de l’extraction à l’exportation, dans ses dispositions générales qui définissent et désignent les services intervenant aussi bien dans le circuit de l’exportation que celui des transactions locales des produits miniers. Il en est de même que la note circulaire 2631bis/CAB/GP/KAT/2008 du 26 novembre 2008 portant mesures d’encadrement des activités minières pendant cette période de crise financière internationale dans laquelle il est autorisé la perception des frais administratifs aux services intervenant dans la filière des produits miniers de l’extraction à l’exportation. En fait, l’exercice des activités nucléaires en RD Congo, le CNPRI reste un organe de régulation, comment peut-on justifier aujourd’hui sa présence sur le terrain comme operateur en train de poser quel type d’actes ? L’actuel comité de gestion du CGEA qui est incapable de défendre les droits de sa structure mérite une carte rouge. Et aujourd’hui, à titre posthume, les voix s’élèvent pour donner raison au professeur Lukanda qui s’était battu sur tous les fronts pour défendre les intérêts du CGEA .

(Dossier à suivre)

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