RDC : le Mouvement Congo en Avant tire la sonnette d’alarme

Par Tichick NGONGO

Dans le souci d’apporter de l’eau à son moulin, le mouvement Congo en avant cherche à pacifier les choses en terme de bonne administration dans la res publica. Ainsi, le MCA s’inscrit depuis un bout de temps, sur la même longueur d’onde que l’inspection générale des finances, IGF en tirant une sonnette d’alarme pour l’éveil de la conscience des Congolais.

D’après les aveux des avocats du présumé inculpé Matata Ponyo qui pour eux, leur client serait acquitté à présent de toutes poursuites judiciaires après l’arrêt de la cour constitutionnelle, se déclarant incompétente et qui selon eux, est un synonyme d’une « affaire close ». Paradoxalement aux allégations récentes des avocats de l’homme à la cravate rouge, le MCA fait appel au ministère public d’orienter constitutionnellement le dossier vers une juridiction compétente.

« L’incompétence personnelle est d’ordre public, malgré la décision de la cour constitutionnelle, l’action déclenchée est toujours en mouvement ; elle n’est pas éteinte. L’exception a été soulevée sur le plan de la forme et non du fond qui reste entier. Le ministère public étant le maître de l’action publique et titulaire de la cause, va orienter le dossier vers la juridiction compétente et par conséquent, l’action publique étant déjà en mouvement ; point n’est besoin de saisir à nouveau le bureau du sénat pour solliciter la levée des immunités et l’autorisation des poursuites contre notamment : le sénateur Matata Ponyo, car ce dernier est toujours inculpé devant le parquet », peut-on lire dans le communiqué de presse du MCA en rapport avec la suite du dossier de Bukanga-Lonzo, dont une copie est parvenue à la rédaction de flashinfoplus.com.

Par ailleurs, le mouvement Congo en avant fait appel, à la population congolaise, « première victime des détournements » des politiques, d’être vigilante et de considérer les présumés voleurs de près de 205 millions dollars américains du projet Bukanga-Lonzo comme étant vraisemblablement des personnes indignes et ne méritant aucun respect. Ce, jusqu’au prononcé de la décision judiciaire sur le fond dudit dossier.

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