RDC/Le Secrétaire général académique,le professeur Kabwita Kabolo, plaide pour l’assainissement de l’Université Pédagogique Nationale

Par LA RESISTANCE

 D’entrée de jeu, il convient de rappeler que l’Université Pédagogique de Nationale, alors connu sous la dénomination de l’Institut pédagogique national, fut créée par l’ordonnance n°73 du 22 septembre 1961. Sa création visait à combler le manque de professeurs à la suite du départ massif de professeurs belges lors de la crise congolaise. Après avoir sollicité l’aide de l’Unesco, le Gouvernement congolais recruta une équipe de professeurs expatriés afin de former des cadres enseignants qualifiés pour le secondaire. L’Institut ouvrit ses portes le 5 décembre 1961. Et c’est le

25 février 2005 que l’ancien président de la République, Joseph Kabila, change l’appellation de l’Institut en «Université pédagogique nationale».

Cette université est donc la première et l’unique université pédagogique créée par le gouvernement congolais au terme du Décret présidentiel n° 05/007 du 23 février 2005. Elle a hérité à sa création des engagements pris et stipulés pour le compte de l’Institut Pédagogique National (exIPN), ainsi que son patrimoine mobilier et immobilier.

La mission assignée à l’Université Pédagogique Nationale par l’Etat congolais se résume comme suit : assurer la formation des cadres de conception dans tous les domaines les plus divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des enseignements inscrits à ses programmes de manière à favoriser l’éclosion des idées neuves et le développement des aptitudes professionnelles, organiser la recherche scientifique fondamentale et appliquée orientée vers la solution des problèmes spécifiques du pays, compte tenu de l’évolution de la science, des techniques et de la technologie dans le monde, assurer la formation des formateurs de l’UPN ainsi que ceux des dizaines d’Instituts supérieurs pédagogiques et technique disséminés à travers le territoire national, stimuler chez le futur enseignant une prise de conscience de son rôle d’éducateur, de la noblesse de sa mission et de la dignité de sa personne ; vulgariser les résultats des recherches par la rédaction et la diffusion des manuels scolaires adaptés à l’enseignement secondaire et professionnel.

Crédibiliser la formation dispensée

Mais, au fil du temps, l’UPN a été attrapée par les antivaleurs qui minent tous les secteurs de la vie nationale, notamment la corruption. Nombre de professeurs de cette université se sont adonnés à la vente de syllabus, au tribalisme en favorisant les étudiants de leurs milieux d’origine, aux points sexuellement transmissibles, etc. C’est contre ces antivaleurs là que l’actuel Secrétaire général académique, le professeur Kabwita Kabolo, est déterminé à lutter.

En effet, étant encore dans la fleur de l’âge, le SGA estime que le développement harmonieux de la République démocratique ne peut se faire sans l’intervention de l’UPN dont la mission consiste justement à  former des éveilleurs de conscience. Pour cela, il plaide pour l’assainissement de cet Alma Mater, en annihilant les maux qui ternissent son image de marque. C’est ainsi que depuis sa nomination à ses fonctions actuelles, le professeur Kabwita Kabolo s’efforce de redynamiser le fonctionnement de tous les départements, en y plaçant des doyens aptes et mettre de côté les bois morts, en confiant des charges horaires à professeurs plus dynamiques, en numérisant les cours, etc.

Malheureusement, ceux parmi les enseignants qui étaient habitués à ces pratiques avilissantes, supportent très mal le nouvel ordre que le Secrétaire général académique tient à instaurer au sein de l’UPN. Alors, ils n’hésitent point à propager de faux bruits contre lui, allant jusqu’à laisser croire qu’il délivrerait de faux diplômes. Une accusation, comme d’autres, que personne ne prend au sérieux. Dans la mesure où, comme on le sait, le Secrétaire général académique ne signe ni délivre des diplômes.

Le professeur Kabwita tient simplement à mieux remplir ses missions qui consistent à assurer la gestion des carrières des personnels de l’université dans le respect des attributions des facultés, de préparer le projet de budget de l’université et d’en suivre l’exécution, d’assurer le suivi du financement des activités des laboratoires de recherche, de veiller au bon fonctionnement des services communs de l’université, de mettre en œuvre les programmes d’activités culturelles et sportives de l’université et de les promouvoir ; d’assurer le suivi et la coordination des plans de sûreté interne de l’université en relation avec le bureau ministériel de sûreté interne ; d’assurer la gestion et la conservation des archives et de la documentation du rectorat, et enfin, d’assurer le fonctionnement et la gestion du bureau d’ordre de l’université.

Dès lors, ceux qui en veulent à la personne du Secrétaire général académique Kabwita simplement parce qu’il tient à bien exécuter ses missions, ont tort, d’autant qu’il arrivera un moment où les vieilles mauvaises pratiques finiront par être annihilées, pour céder la place à un meilleur climat à l’Université Pédagogique Nationale.

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