RDC/Lomami : lancement de la campagne de sensibilisation contre les VBG en milieu scolaire

Par Johnny KASONGO KASONGO

L’école primaire d’Application KITENGYE MFUMU dans la Commune de Mundingayi de la gestion catholique, a servi de cadre pour le lancement dans les sous-divisions de Kabinda et Ludimbi Lukula de la campagne de sensibilisation sur les risques des violences basées sur le genre, les exploitations et abus sexuels ainsi que le harcèlement sexuel en milieu scolaire.

Sous le financement de la banque mondiale, cette campagne a été lancée, ce mardi 21 Juin 2022.

Le délégué du Directeur Provincial de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé officiellement ces activités en présence de la représentante du Projet d’équité et de renforcement du système éducatif (PERSE), des superviseurs et animateurs du Réseau des Associations Congolaises des Jeunes (RACOJ) et des Journalistes des radios ciblées par ledit projet.

Dans son mot devant les écolières et enseignants de Kitengye Mfumu, le sieur Patrick KABUENDE, a souligné que le ministère de l’EPST multiplie des initiatives avec l’appui des partenaires pour essayer de réduire au maximum les violences, abus et exploitations sexuelles en milieu scolaire. La stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation met l’accent particulier sur la manière d’offrir aux élèves un environnement protecteur et favorable à l’apprentissage.

Pour THEOPHILE LOMBE MIBANGA, Coordonnateur du RACOJ Kabinda, le projet vise également à renforcer les mesures de prévention et de réponse à l’exploitation et aux abus sexuels, ainsi qu’au harcèlement sexuel en milieu scolaire dans dix provinces de la RDC.

 « Une ligne gratuite 49 55 55 est disponible dans les langues nationales, accessibles partout sur le territoire de la RDC qui permet de dénoncer les faits. Dénoncer, ça veut dire apporter l’aide à la personne qui souffre, à la survivante ou au survivant des abus, exploitations sexuelles ou harcèlement sexuels ainsi que punir le bourreau. Aussi, avoir la réponse efficace pour mettre fin à toutes ces formes de violences ».

Précisons que le projet ambitionne de réduire les dépenses des foyers sur les frais d’éducation primaire parmi les ménages les plus pauvres, d’inscrire deux millions d’enfants de plus aux écoles primaires dans les dix provinces d’intervention et de renforcer les systèmes éducatifs et de gouvernance de base à travers tout le pays.
C’est dans ce cadre que UNFPA a noué un partenariat avec le PERSE pour mettre en place un dispositif visant à atténuer les risques d’abus et exploitation et harcèlement sexuel en milieu scolaire ainsi que la prise en charge psychosociale en vue de renforcer l’accès des filles et garçons à l’école primaire à travers un système d’éducation de qualité.

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