RDC : Magouilles autour du dossier judiciaire: La Cour de Cassation n’a jamais été saisie d’une plainte contre la société Octavia de Pascal Beveraggi

Par P.O

L’opinion publique a été ahurie d’apprendre dernièrement que la Cour de Cassation avait donné raison, par un arrêt rendu, à l’ancien gouverneur de la province du Grand Katanga dans l’affaire qui l’oppose à l’homme d’affaires français du nom de Pascal Beveraggi. Ahurie, simplement parce que dans ladite affaire, la haute juridiction soit a été induite en erreur par une partie en conflit, soit qu’elle a violé la loi qui l’organise. Ce qui serait extrêmement grave en cette période où le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, prône l’Etat de droit dans lequel toutes les couches sociales ont droit à un même traitement.
En effet, les observateurs devraient savoir qu’aucun dossier n’a été ouvert à la Cour de Cassation contre la société Octavia et son dirigeant Pascal Beveraggi. Ceux qui se sont plus, ces derniers jours, à faire état d’un quelconque jugement prononcé par cette juridiction se sont largement trompés. Car, comme on le sait, la Cour de Cassation ne condamne pas les parties en conflit. Les observateurs qui suivent le déroulement de cette affaire depuis des années, savent c’est plutôt la société Octavia qui a engagé une procédure à la Cour de Cassation contre les juges du Tribunal de Commerce de Kolwezi à l’origine du jugement inique arrangé sans la présence de la partie adverse. Cette procédure ne concerne d’ailleurs nullement Astalia et toute décision qui en ressortira ne saurait en aucune manière influencer d’une manière ou d’une autre le jugement rendu par la Cour d’appel de Kinshasa / Gombe. L’ex gouverneur devrait par conséquent admettre son échec et s’acquitter de ses devoirs dans le terme du jugement prononcé en sa défaveur.
De son côté, Pascal Beveraggi qui est le seul bénéficiaire d’un jugement en défaveur, ne permettra pas qu’un seul centime lui appartenant soit pris sous un faux prétexte par ceux qui passent leur temps à manipuler les instances judiciaires et à se donner bonne conscience en diffusant par personnes interposées de fausses informations sur les réseaux sociaux. Ce que l’on attend maintenant, c’est notamment le remboursement de l’argent pris irrégulièrement et le paiement des dommages et intérêts à charge d’Astalia au profit de la société Octavia.

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