José Sele Yalaghuli déclenche la guerre contre Félix Tshisekedi

José Sele Yalaghuli déclenche la guerre contre Félix Tshisekedi

Il y a quelques jours, une dizaine de proches du vice-ministre des Finances ont été empêchés par les éléments de la Police d’accéder au bâtiment qui abrite le cabinet du ministère des Finances. Selon les proches du ministre, ces derniers n’auraient ni fonctions ni qualité de s’y trouver. Mais les intéressés se sont présentés comme de membres du cabinet du vice-ministre et ont accusé l’entourage du ministre titulaire d’avoir demandé à la police de leur refuser l’entrée. A en croire des indiscrétions recueillies sur place, José Sele Yalaghuli qui a évolué dans l’ombre de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, ne supporterait pas du tout de voir le chef de l’Etat réussir son mandat, et surtout les travaux inscrits dans son programme. C’est ainsi que passant par le vice-ministre Junior Mata qui appartient à la plate-forme CACH, il se met à saboter tout ce qui vient de la plate-forme pourtant alliée au Front commun pour le Congo –FCC- qui l’a fait entrer au gouvernement et surtout l’a fait nommer à la tête du ministère stratégique des finances. Le ministre des Finances est accusé de bloquer les autorisations de paiement nécessaires au bouclage du « programme d’urgence des cent jours » de Félix Tshisekedi. A cela rien d’étonnant quand on sait que José Sele a évolué pendant longtemps à l’école de son mentor, et qu’il ne peut que se comporter comme celui-ci.  

Un rappel à l’ordre nécessaire

Ayant compris le mauvais jeu que joue José Sele, le 29 novembre en Conseil des ministres, Félix Tshisekedi l’a recadré. Détenteur du portefeuille des Finances, ce membre du PPRD (parti de l’ex-président Joseph Kabila) est accusé de bloquer les autorisations de paiement nécessaires au bouclage du « programme d’urgence des cent jours ». Sans ce rappel à l’ordre, le ministre des finances aurait échappé au contrôle du président de la République. Pour l’opinion publique, Tshisekedi a donc bien fait.

Un bras de fer entre le Ministre des Finances et son adjoint n’est pas de nature à favoriser un bon climat de travail dans un contexte où le Gouvernement négocie avec le FMI pour la reprise de la coopération conformément aux engagements pris à Washington par le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo. Antoine  BOLAMBA BOKILO

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