Point de vue:Ecarter de l’Eglise catholique de la RDC des brebis galeuses !

Par YAMAINA MANDALA

Dans les églises d’Europe et d’Amérique, le scandale des pratiques de pédophilie par des prêtres, voire même par certains Mossignori, a tellement secoué l’Eglise catholique romaine que l’actuel Souverain Pontife, le Pape François, a été obligé de le reconnaitre et de solliciter le pardon des fidèles. Pour réparer le mal commis, mais caché pendant des lustres, les églises de France, notamment, ont vendu certains biens pour indemniser les victimes. C’est cela qu’a tenu à éviter l’Eglise catholique de la RDC. Les évêques réunis en assemblée plénière le 4 mars 2022, ont donc dit clairement qu’ils refusent de se faire complices de certains péchés au sein du clergé. Il était vraiment temps que cela soit dit sans ambages. Car, jusqu’à ce jour, nos prélats avaient fermé des yeux sur une situation pourtant connue des fidèles, et qui, reconnaissons-le, a été à la base de nombreux départs vers les églises de réveil. Certains prêtres ne respectent plus le serment de célibat ou de chasteté cléricale.

Certains d’entre eux se sont mariés en versant même la dot à la famille de leurs femmes. D’autres entretiennent dans la clandestinité des rapports avec de jeunes filles qui ne s’en cachent même plus. Ils font semblant de vivre tranquillement dans les paroisses et couvents, alors que leurs femmes et enfants vivent dans des maisons louées par eux dans nos cités. Plus grave, ces femmes qui assistent aux messes, ne se gênent point de publier sur les réseaux sociaux, les photos prises avec leurs maris de prêtres. Un véritable scandale! Pour y mettre un terme, “Les évêques veulent attirer l’attention des prêtres sur la nécessité d’un comportement responsable vis-à-vis des enfants nés d’une femme et un prêtre”, indiquent-ils. 

Il était dès lors temps que nos évêques appellent les prêtres à choisir la voie qui leur convient : soit se montrer sérieux et honorer leur engagement de rester célibataire, suivant leurs vœux de chasteté émis au moment de l’ordination, d’autant que le fondement du célibat se trouve dans la consécration de toute une vie au Christ. Ou alors, qu’ils abandonnent la soutane pour aller entretenir leurs femmes et les enfants. Que ces prêtres se montrent justes en réparant les préjudices causés aux victimes, les enfants et les femmes contraints de vivre dans la clandestinité. L’Eglise catholique romaine n’a jamais accepté cette vie du ministre de Dieu avec une famille cachée quelque part, pour éviter le courroux des évêques. 

De toutes les manières, pour entretenir leurs épouses et enfants, ce n’est pas le travail qui peut manquer aux prêtres, dans la mesure où ils ont toujours été bien formés et détiennent des diplômes obtenus dans les grandes universités du monde ou de l’Eglise catholique. 

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