RDC: Face à la lanterne dans l’exécution des projets d’envergure à l’espace grand Kasaï, Patrick Onoya sort de son mutisme !

Par Tichick NGONGO

Les spéculations rôdent encore au chef des populations congolaises notamment en ce qui concerne le prétendu détournement des fonds destinés à l’espace grand Kasaï pour la construction des infrastructures modernes dans cette partie du pays. Cela a fait suite justement au moment où, le président de la République, Félix Tshisekedi était en séjour de travail dans cette partie du pays endéans les festivités du Nouvel An.

Par dessus tout, au sujet du retardement dans l’exécution des projets d’envergure liés notamment aux infrastructures modernes et aussi, concernant le coulage de recettes qui se dessine par un progrès presque imperceptible dans l’espace grand Kasaï, Patrick Onoya Thambwe sort finalement de son mutisme.

En effet, dans une entrevue accordée exclusivement à flashinfoplus.com ce vendredi 06 janvier 2023, le jeune leader congolais constate cependant que, l’exécution des projets dans l’espace grand Kasaï dépend intimement des performances du chemin de fer du tronçon compris entre les villes de Lubumbashi (Haut-Katanga) et Mwene-Ditu (Lomami).

Par conséquent, à en croire Patrick Onoya, la relance de la Société nationale des chemins de fer du Congo (moribonde), doit constituer une priorité pour le régime actuel. Ce, si le chef de l’État tient mordicus à accomplir ses promesses dans cette partie du pays (espace grand Kasaï), explique-t-il en substance.

Car d’après ce stratège et lobbyiste en investissement, cette option soulignée précédemment dans son exposé des motifs, c’est une contrainte non négociable ! Surtout, pour l’émergence à grande échelle de la République Démocratique du Congo à l’échiquier sous-régional et international dans un futur proche.

Autrement, Patrick Onoya reste toutefois ouvert et disponible dans l’optique d’apporter sa pierre à l’édifice. Ce, en ramenant à court délai des financements internationaux pour le bien être de son pays.

« Je réitère ma disponibilité à trouver le financement nécessaire pour la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) au niveau de la finance internationale (500 millions $), selon les informations en ma possession », a-t-il conclu en aval à l’issue de son intervention.

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