RDC/Intox sur la prétendue pollution par la SOMIKA:Le RCEN éclaire

COMMUNIQUE DE PRESSE N°007/ RCEN 2022

ENTREPRISE SOMIKA ET L’ACCOMPAGNEMENT DES COMMUNAUTÉS DE KIBUNDUKA, GROUPEMENT INAKILUBA

Des organisations non gouvernementales évoluant dans les ressources naturelles en République Démocratique du Congo, saisies par la dernière correspondance des avocats de l’entreprise minière du Katanga, SOMIKA en sigle, ont effectué trois descentes à LUPOTO, site minier situé à plus de 20 kilomètres de Lubumbashi dans le but de vérifier les allégations de la communauté prétendant être victime de la pollution de la part de l’entreprise précitée.

Sous la conduite du professeur Aimerie KASONGO, la faculté des sciences agronomiques de l’université de Lubumbashi et consultant dans plusieurs entreprises minières pour son expertise, la délégation a visité la digue de KIBUNDUKA utilisée par l’entreprise pour denoyer sa mine à ciel ouvert de mineral oxyde, sur place, les membres de cette délégation ont prélevé les échantillons.

Trois délégués de cette délégation constituée du Professeur Emery KASONGO, de la société civile et des représentants du réseau des communicateurs de l’environnement ont pris des échantillons des eaux d’exhaure de la mine à ciel ouvert de LUPOTO dans l’objectif des analyses indépendamment afin d’établir la responsabilité et tirer des conséquences conformément à la loi et procédure y afférentes.

En rappel, au mois de Décembre 2021, les membres de la communauté du village KIBUNDUKA ont été alerté par les eaux ayant débordé des champs agricoles le long du canal servant d’écoulement. Saisie par les membres de la communauté, l’association des agriculteurs sans frontières du Congo (AASF) avait initié les monitoring et identification des victimes dans le but d’obtenir la réparation de la part de l’entreprise SOMIKA. Malheureusement et faute de communication, l’initiative n’avait pas abouti jusqu’à ce que les médias et les réseaux sociaux puissent commenter cette question technique dans tous les sens.

Après ces échanges avec des organisations de la société, l’entreprise a objectivement mentionné que ses eaux d’exhaure avaient malheureusement augmenté le débit de ce canal occasionnant un débordement d’eau accentué par la pluviométrie du milieu pouvant affecter la culture saisonnière desdits cultivateurs.

Par conséquent, le 27 Juin 2022, une troisième délégation constituée des responsables de l’entreprise SOMIKA, des professionnels des médias et du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga ainsi de la POM a, après avoir effectué la descente sur terrain, procédé au prélèvement de 3 échantillons dont l’analyse effectuée devant les délégués de 3 composantes sous la supervision du Professeur Emery KASONGO de l’université de Lubumbashi, s’était également avérée négative. Il est à noter que les résultats de 3 échantillons prélevés par ces trois composantes ont été analysés au laboratoire par AAS. De ce qui précède, les organisations de la société civile recommandant :
Au Gouvernement Provincial du Haut-Katanga:

  • d’accompagner les investisseurs miniers dans la mise en œuvre de leur responsabilité sociétale et environnementale vis-à-vis de la communauté.
  • de ne pas politiser cette affaire qui est d’ordre technique, sociétale et environnementale.

Au Membre de la Communauté impactée :

  • de choisir et privilégier les voies légales et de dialogue permanent afin d’obtenir en compensation ou réparation en cas de pollution par n’importe quel projet minier ou industriel.
  • de se faire accompagner par les organisations de la société civile, spécialisées dans le domaine de la responsabilité sociétale et environnementale, RSE en signe, conformément au prescrit du code et règlement minier.

Aux Organisations de la société du Haut-Katanga

  • d’accompagner les membres de la communauté impactée par le projet minier afin de voir leur droit être respecté.
  • de rester professionnelles et respectueuses des lois du pays.

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