RDC/Religion:La paroisse saint Paul de Kamende secouée, l’exhortation de l’Abbé Arthur LUBWIKA

Par Johnny KASONGO

Les faits plus choquants qui déferlent la chronique au diocèse de Kabinda portent sur la profanation de l’église paroissiale de saint Paul Kamende, dans la nuit du 22 au 23 août ; mais aussi sur la catastrophe naturelle liée à l’orage qui vient d’emporter la toiture de la salle polyvalente de la sinistrée paroisse, dans la nuit du 27 au 28 août courant. Au cours de la même période, des faits bénins non moins inquiétants sont à signaler : le cambriolage d’argent, de paires de souliers et de téléphones à la cure alors que prêtres et stagiaires étaient à la messe matinale, les textos d’alerte et d’origine inconnue reçus par le curé, etc.

Selon l’Abbé Arthur LUBWIKA qui y séjourne, outre la catastrophe naturelle qui a frappé également d’autres maisons d’habitation de la cité de Kamende et les vols bénins évoqués ci-haut, cette réflexion se focalise sur la profanation de l’église paroissiale de saint Paul Kamende. Beaucoup de réactions ont été lues sur la toile. Ainsi la « Déclaration d’indignation contre la profanation de la paroisse St Paul Kamende du diocèse de Kabinda », signée par l’Ordinaire du lieu, ce 26 août 2021 : « C’est avec consternation et indignation que nous avons appris la profanation de l’église paroissiale St Paul Kamende (Diocèse de Kabinda) dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23/08/2021. Des personnes non identifiées et mal intentionnées ont cassé les cadenas de l’église paroissiale, s’y sont introduites et ont dérobé la grande croix du saint tabernacle, la croix de l’autel, la statue de la Vierge Marie, la Statue de Jésus, une Bible et la pierre d’autel. »

Qui a vraiment profané l’église paroissiale saint Paul Kamende ?

La parabole évangélique de l’ivraie oriente la réponse : « C’est un ennemi qui a fait cela ! » (Matthieu 13,28 ; cf. 13,39). En effet, seul l’ennemi de l’Eglise, mieux l’ennemi de Dieu peut secrètement planifier le projet malsain [mal saint] de profanation des lieux sacrés « par des actions gravement injurieuses … commises au scandale des fidèles » (cf. Canon 1211).
Dans le cas précis de l’église paroissiale de Kamende, l’ennemi (non encore identifié) de l’oeuvre de Dieu s’est comporté d’une manière singulière. Si l’on se rappelle que le vent profanateur souffle sur la région du Grand Kasaï depuis un temps – de Mbuji-Mayi en passant par Ngandajika avant d’atteindre Kamende – il faudrait noter cette particularité : Après avoir emporté des objets sacrés ciblés, le ministre satanique a curieusement détruit ces statues et brûlé le volume de la Bible à moins de trois kilomètres Est du lieu du sinistre.

L’historien se rappelle certainement l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie où le Coran a au moins été protégé par le calife Omar : « Concernant les livres que tu évoques, s’il s’y trouve quelque chose qui soit conforme au Livre de Dieu [le Coran], le Livre de Dieu nous permet de nous en passer ; s’il s’y trouve quelque chose qui y soit contraire, ils sont sans utilité. Ordonne donc de les détruire ». Si les statues de la Vierge, la croix et la pierre de l’autel sont des symboles religieux du catholicisme, pourquoi pousser le sabotage jusqu’à incendier la sainte Bible ? Autant de question sans réponse dans cet article, pour autant que les véritables motivations de l’imposteur ne sont pas encore révélées ! Les enquêtes continuent.

Quelles leçons tirer de ce courant destructeur du sacré qui n’a pas encore signé la fin de ses manoeuvres sordides ? S’interroge le DG de l’Institut supérieur des commerces de Lomami.

A l’attention des partisans de Satan : l’on ne peut prétendre anéantir l’oeuvre de Dieu par des attaques ou des destructions des églises-édifices. La foi du peuple n’est pas dans ces objets dits sacrés, mais dans le coeur du croya

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.