RDC/Sénat: Une marche de colère en gestation pour réclamer la démission Samy Badibanga du bureau !

Par Monique Antomeza

Depuis les démissions des membres du bureau du sénat,tous visés par des pétitions,un seul refuse de s’adonner à cet exercice pourtant démocratique. Il s’agit de l’ancien premier ministre Samy Badibanga. L’homme qui a pourtant partagé le bilan pas élogieux au  bureau Thambwe Mwamba mais tient à conserver son poste par n’importe quel moyen même contre la vision du président de la République qui tient à l’amélioration des conditions de vie des congolais. Cela seulement parce qu’il serait l’ami du chef de l’État selon plusieurs sources  qui alertent sur la gestion  peu orthodoxe de cet ancien locataire de la primature. La dynamique des jeunes de l’Union Sacrée va organiser bientôt  une marche de colère qui aura pour point de chute le palais du peuple, siège du parlement pour exiger donc sa démission.

« On  ne comprend pas comment quelqu’un qui s’est fait débaucher trahissant tout un combat pour le bien-être de tous mené par le feu Étienne Tshisekedi peut encore se retrouver au bureau d’une institution ? »,a  lâché un sénateur qui a requis l’anonymat. Et d’ajouter, le fait pour lui de s’accrocher à son poste pendant que tout le monde a démissionné est une preuve qu’il combat le vent de l’Union Sacrée qui veut faire du peuple d’abord une véritable réalité dans l’assiette des congolais. Samy Badibanga n’ayant pas dénoncé les antivaleurs pour lesquelles tous les membres du bureau sortant ont été visés par les pétitions aurait donc cautionné même le prétendu détournement et devrait aussi démissionner au nom de l’État de droit a déclaré  celé kanangila, un membre de la Dynamique des jeunes de l’USN, qui prend pour l’exemple le cas de Jean Marc Kabund qui avait dénoncé la somme de 7million sollicitée pour l’organisation du congrès par l’ancien bureau de l’assemblée nationale. Badibanga devrait faire la différence entre la gestion de la chose publique et l’amitié, ajoute t-il .Celé Kanangila  insiste sur le fait que comme à l’assemblée Nationale, il faut des nouveaux visages sur lesquels ne pèse aucun soupçon pour matérialiser la vision du président de la République pour l’intérêt général.

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