RDC/ Les travailleurs de Congo Diao victimes de menaces suite à l’exécution irrégulière de l’arrêt 5088 influencée par Sylva LUKUSA

Par Oscar Lukusa

La circulation reprend timidement son cours normal sur l’avenue poids lourds/Izam. Ce, après l’intervention de la police de proximité qui a secouru quelques travailleurs tabassés et blessés par les militants de la Force du Progrès de l’UDPS ( envoyé par monsieur Sylva Lukusa).

La situation était confuse l’avant-midi de ce mercredi 30 Mars 2022 à Limete. À la base, des troubles entretenus par des jeunes de la Force du Progrès/UDPS internés par Sylva LUKUSA dans la concession Congo Diao de Monsieur ZHANG LEHIUA au numéro 3 de l’avenue Poids lourds suite à une exécution irrégulière rendue sous son influence.

Des pneus sont brûlés sur la chaussée, des voitures caillassées et obligées de faire demi tour, population en débandade…

On peut maintenant le dire avec précision après avoir arraché une interview avec les travailleurs de Congo Diao.

« Nous sommes devenus des chômeurs, ça fait 1 mois qu’on ne travaille pas. Ces militants de la Force du Progrès/UDPS ont tout saccagé et pillé, on a plus le droit d’entrée à l’intérieur de notre entrepôt. Ces militants sont internés à l’intérieur par Sylva LUKUSA… » , ont-il commenté au cours d’un entretien avec notre média.

Papy NKANKU, l’un de travailleurs de cette société, « se dit très déçu de cette situation » .

« Dans ce pays il n’y a plus de sociétés, ce simple travail nous aide à nourrir nos familles. L’état de droit n’existe pas dans, c’est le soit disant Sylva LUKUSA qui pénalise toutes ces familles derrière moi. La situation est difficile, le peu que l’on gagne ici permet de nourrir nos familles, et maintenant… » , a-t-il déploré.

Et de poursuivre : « Nous allons poursuivre avec ce mouvement jusque demain (…), nous sommes déçu de ce que les tous puissants de ce pays nous font subir. On ne s’aime pas franchement » .

Mais selon les passants, « ces jeunes sèment de la terreur depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir, sommes-nous dans une république bannière ? » .

Des paisibles citoyens qui n’arrivent pas à atteindre le centre ville déplorent le fait que « ces troubles se déroulent au vu et au su des éléments de la police placés devant la porte de la concession qui observent les scènes comme tout le monde sans réagir » .

Nous y reviendrons

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