RDC/Communication et médias:André Mutombo victime d’une campagne de dénigrement !

Par JMB


Depuis quelques jours, un climat malsain s’est véritablement installé dans les services du Secrétariat général à la communication et médias. Fortement manipulés par des Directeurs furieux d’avoir perdu des avantages indus qu’ils s’attribuaient au détriment des agents sous leur commandement, un groupe d’agents non au fait des réalités, a décidé d’organiser un sit-in aux alentours du cabinet du ministre Patrick Muyaya, chargé de la communication et médias, et porte-parole du gouvernement. Pourtant, le fond du problème est clair comme l’eau de roche.
En effet, au moment de sa prise de fonction en qualité de Secrétaire général de l’administration de ce ministère, André Mutombo Pamba n’avait rien trouvé dans les caisses! Cela se comprend, d’autant plus que le secteur de la communication et médias ne mobilise pas assez de recettes. Les chaines de radio et télévision appartenant pour la plupart aux acteurs politiques, toutes tendances confondues, payaient difficilement –ou presque pas- les redevances et taxes dues à l’Etat. Dans ces conditions, l’on ne pouvait même pas parler d’une quelconque rétrocession.
Mais, au terme des séances de travail organisées avec les gérants desdits médias, le Secrétaire général est parvenu à les convaincre de s’acquitter de leurs obligations fiscales, pour éviter toute fermeture de leurs portes. Grâce aux fonds rétrocédés, le SG André Mutombo avait cru bien faire de remettre à chaque Directeur chef de service –ils sont au nombre de six- un montant à répartir à leurs agents respectifs. Malheureusement, cela n’avait jamais été fait. Chaque Directeur, avons-nous appris, se tapait le montant de 500.000 FC, tandis que les agents se contentaient des broutilles.
De l’intoxication pure et simple
Etant informé de cette situation, le Secrétaire général a tenu à changer de méthode pour commencer à payer lui-même l’ensemble du personnel administratif. Avec les mêmes recettes, il entend améliorer les conditions de travail des agents de son administration. Bien plus, le Secrétaire général effectue régulièrement le suivi auprès de la Fonction publique des dossiers des agents non encore mécanisés afin de leur permettre de toucher eux aussi leurs salaires mensuels.
Mécontents, les directeurs se sont coalisés contre leur autorité administrative en manipulant l’Intersyndical pour pousser des agents à l’accuser notamment de détournement des frais de fonctionnement.
Par ailleurs, les Directeurs qui font état de nominations fantaisistes au sein de quelques services, semblent tout simplement ignorer les lois et règlements en vigueur en matière administrative. Le Secrétaire général ne nomme pas un agent à un poste de commandement, il établit plutôt, en cas de nécessité, un acte de commissionnement qu’il soumet à son ministre de tutelle. C’est à ce dernier de le confirmer par un arrêté ministériel pris en bonne et due forme. Dans cet ordre d’idées, les mêmes directeurs ont une courte mémoire, pour ne plus se rappeler que depuis le 25 janvier 2019, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avait suspendu tous les recrutements et mises en place dans les entreprises, services et établissements publics jusqu’à nouvel ordre.
Selon la présidence de la République, ces mesures sont prises à titre conservatoire en vue d’éviter « de saigner les finances publiques des dépenses abusives et complaisantes ainsi que des nominations et/ou des embauches de positionnement dans l’administration publique tout comme dans les entreprises de l’État.»
Ainsi qu’on s’en rend compte, l’agitation constatée au sein de l’Administration de la Communication et médias, est entretenue par un groupe de directeurs qui veulent tout pour eux, et rien pour les agents. En bon fonctionnaire de l’Etat, André Mutombo dont le dossier n’est entaché d’aucune faute administrative, ne peut pas poser des actes prohibés. Tout comme il ne peut en aucune manière –contrairement aux allégations des syndicalistes- proférer des menaces de mort à ses subordonnés.

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