RDC/ESU : MUHINDO NZANGI aurait mis en péril la formation des médecins pour des fins privées

Par Obed BISIDI

La décision était tombée comme un bruit fort qui dérange plus d’un congolais de la part du ministre national de l’enseignement supérieur et universitaire, MUHINDO NZANGI sur la suppression de la faculté de médecine dans certaines universités partout à travers la république.

Sorti des états généraux de l’ESU, le ministre MUHINDO NZANGI a décidé sur la fermeture de la faculté de médecine dans des universités qu’il a jugées au cours des travaux de ces états généraux non viables pour dispenser des enseignements à la hauteur de former des futurs médecins capables de soigner la santé des Congolais, chose qui semble contradictoire avec la réalité à observer sur terrain.

On signale une probable magouille, au tour de la décision du ministre MUHINDO NZANGI.Certaines langues,vite en besogne parlent qu’il aurait négociations mercantilistes nocturnes pour arracher la sympathie de l’homme fort de l’enseignement supérieur et universitaire.Certaines indiscrétions avanceraient même les chiffres qui auraient mis KO Muhindo. Pour que la faculté de médecine soit déclarée viable ou non l’université doit céder aux opérations « noires »qui consistent à verser ‘ la dîme’ au boss.
Sinon la rumeur sur la corruption bat son plein dans les universités où la faculté a été supprimée. Est-ce vrai que le ministre aurait exigé un montant quelconque afin de retenir certaines universités ?

Certaines personnes cherchent à comprendre par quelle magie ou logique qu’une université à l’instar de l’université de TSHUMBE dans la province du SANKURU ou l’université officielle de MBUJI-MAYI seraient viables ou auraient un corps académique assez qualifié que certaines universités Kinoises par exemple qui sont radiées de la liste des universités viables pour la faculté de médecine alors que même en infrastructures et matériels servant d’outils de profession elles sont mieux équipées que ces universités reprises sur la liste.

D’autres part, il est à reconnaître que la plupart des professeurs qui dispensent cours dans la faculté de médecine de l’Université de KINSHASA sont aussi ceux qui dispensent dans ces universités de la capitale qui sont frappées par cette mesure. La situation frise au grand pourcentage une coterie où l’argent aurait circulé au profit du décideur pour favoriser certaines universités et celles qui ont résisté à cette proposition , demeurant dans la logique en scientifiques , ont vu leurs établissements écartés de la liste, nous signalent des sources dignes de foi.

Ne sachant procéder par quelle démarche pour revenir sur cette question afin de trouver une justice, l’intervention du chef de l’État est souhaitée afin de venir en bon juge dans cette affaire dont la décision de MUHINDO NZANGI semble être motivée par des invisibles. Les universités Simon KIMBANGU, William Booth,l’université catholique au Congo et l’université Libre de Kinshasa ne sont pas moindres en terme de corps académique, infrastructures et matériels servant de pratique afin de roder leurs étudiants. Tout laisse à croire à une probable opération noire.

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