RDC/Fonds Forestier National :Le DG Honoré Mulumba Kalala en insécurité !

Par SNN

Depuis quelques semaines, un climat d’insécurité se serait installé au sein du Fonds Forestier National-FFN. Le Directeur général, Honoré Mulumba Kalala, serait en totale insécurité. La cause de cette situation serait l’ordre qu’il tient à instaurer dans le secteur forestier. Ceux qui sont habitués, depuis des années, à tirer d’énormes profits de leurs activités illégales d’exploitation et d’exportation du bois, seraient déterminés à protéger leurs intérêts. Pour cela, ils n’hésiteraient plus à asséner des coups durs à l’actuel numéro un de cet établissement public.
Nommé directeur général du Fonds Forestier National –FFN- par ordonnance présidentielle n°20/136 du 23 septembre 2020, Honoré Mulumba Kalala avait annoncé les couleurs en affirmant qu’il se situait dans la vision du chef de l’Etat relative à la relance des activités dans tous les secteurs pour générer des recettes devant permettre la mise en œuvre du programme gouvernemental. En d’autres termes, il soutenait que son mandat à la tête de cet établissement public devait être marqué par la lutte contre les antivaleurs qui se sont solidement installées dans le secteur forestier en RDC. Ce discours ne pouvait faire plaisir aux maffieux qui, déjà, le menaceraient de tous côtés, au point de le placer dans des conditions d’insécurité.
Le Fonds Forestier National qui a vu le jour en 2010, a pour mission d’assurer le financement des opérations de reboisement et d’aménagement forestier et de toute opération de nature à contribuer à la reconstitution du capital forestier. Outre la subvention de l’Etat, le FFN a pour source de financement directe les taxes de déboisement, de reboisement et d’abattages d’arbres.
C’est ainsi qu’il ne cesse de marteler qu’il se doit notamment d’appuyer le reboisement dans notre pays à travers le financement du programme présidentiel dénommé « 1 milliard d’arbres à l’horizon 2023 ». Dans le cadre de la réalisation de ce programme présidentiel, plusieurs projets ont déjà été financés par le Fonds Forestier National à Masisi (Nord-Kivu) et Kabare (Sud-Kivu). Ces projets ont reçu également des milliers de plantules qui ont été mises en terre sur 8 hectares. A cela devra s’ajouter bientôt le projet de reboisement des camps militaires et de la Police nationale qu’il tient à financer pour donner notamment du travail aux enfants de soldats et de la Police.
Hormis ce projet destiné à atténuer les effets du réchauffement climatique, le FFN finance le programme d’embellissement du boulevard Lumumba en partenariat avec l’Ong GEC et la commune de Limete.

Des menaces fusent de partout

Mais, nul n’ignore qu’en RDC, le secteur forestier est dominé par des maffieux de tous poils parmi lesquels l’on trouve des expatriés et des cadres politico-militaires. Ces derniers dirigent des sociétés qui se livrent à la coupe du bois sans tenir aucun compte des règlementations ou des moratoires en la matière. Et ces derniers mois, les maffieux se sont lancés à la coupe et l’exportation du bois rouge que l’on trouve au Katanga. Alors, pour étouffer dans l’œuf toute initiative du DG Honoré Mulumba, ils ont commencé par diffuser de fausses informations faisant état de détournement de salaires. Oubliant que depuis sa création, le personnel du FFN est rémunéré grâce à la subvention de l’Etat qui, en temps normal, devrait lui être octroyée chaque mois. Cette allocation est destinée à la rémunération des agents et à son fonctionnement. Malheureusement, l’on indique qu’à partir de février 2016, cette subvention avait été interrompue pour reprendre au compte-gouttes, exposant ainsi le personnel aux retards de paiement. Les commanditaires de cette campagne de diabolisation visaient à provoquer un mouvement de grève pour paralyser le FFN.
N’ayant pas réussi cette manœuvre, les détracteurs se livreraient à présent à proférer des menaces de mort à l’encontre du Directeur général qui craindrait pour sa sécurité.

Quand le poison s’invite…
Nos câblés basés au FFN nous renseignent que monsieur Malele,l’un des proches collaborateurs du numéro 1 du FFN, serait empoisonné. En novembre 2020,le DG Honoré Mulumba était dans la même situation et hospitalisé dans un grand centre médical de la place. Est-ce un hasard ? Ces mêmes malaises avaient attrapé à l’époque deux autres membres du cabinet du DG.

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