RDC/Ituri : Le professeur Jefferson ABDALLAH PENE MBAKA interpelle le gouvernement central sur l’état de siège décrété en Ituri

Par Duani Soborabo

Le drame survenu lundi, 31 mai dernier à Boga et à Tchabi où une centaine des civils ont été abbatus par les présumés éléments des ADF/Nalu laissent les gens indifférents.

Occasion pour le Professeur associé Jefferson Abdallah Pene Mbaka, gouverneur honoraire de l’Ituri d’interpeller le gouvernement central sur les moyens qui devraient être alloués pour accompagner les actions de l’état de siège décrété en Ituri et au Nord Kivu. Pour lui, le gouvernement central doit s’assumer en donnant des moyens conséquents aux nouvelles autorités militaires établies.

« Tout d’abord, je présente toute ma compassion, mes condoléances à toutes les familles éprouvées et ceux-là qui de près ou de loin ont été affecté par cette situation des tueries, de criminalité, des actes inhumains qui ont eu lieu à Boga et à Tchabi le lundi, 31 mai dernier, où les présumés rebelles des ADF ont sauvagement abbatu plus de 100 personnes, ils ont même incendié des maisons et véhicules, emporté les biens de la population et kidnappé d’autres compatriotes.

On ne pouvait pas penser qu’au moment où l’état de siège est décrété qu’on assiste à ce genre de scénario. C’est inquiétant. C’est pourquoi, nous lançons un vibrant appel aux autorités tant nationales que provinciales, d’imposer la paix. Il faut que le pouvoir public, les forces de l’ordre s’assument en mettant hors d’état de nuire tous ceux-là qui possèdent illégalement les armes… »

Il ne suffit pas de décréter l’état de siège sans donner les moyens. On doit donner des moyens conséquents (humains, financiers et matériels) aux autorités militaires établies, pour que ces dernières puissent s’assumer sur terrain. Sans moyens, elles ne pourront pas », a laissé entendre le Professeur associé Jefferson Abdallah Pene Mbaka à flashinfoplus.com, dans un point de presse tenu ce mardi, 01er juin.

Il sied de rappeler que dans 4 jours, c’est la fin constitutionnelle de la première vague de l’état de siège en Ituri et au Nord Kivu. Sur terrain, les choses restent encore à faire car les groupes rebelles armés continuent à opérer et le processus DDR-C pas encore mis en œuvre.

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