RDC/Lomami : Préoccupé par l’évolution du ravin UNILO, l’évêque du diocèse de Kabinda plaide auprès de Sama Lukonde

Par Johnny Kasongo

Écœuré et plus que peiné par l’évolution de l’affaissement dangereux du grand ravin se trouvant en face de l’Université Notre Dame de Lomami, au centre-ville de Kabinda dans la province de Lomami, l’évêque du diocèse de Kabinda a rencontré le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde dans son cabinet de travail à Kinshasa.

Préoccupé par cette catastrophe, Monseigneur Félicien Ntambue Kasembe appelle le gouvernement central à une intervention immédiate afin d’éviter les grands dégâts avenirs.

Pendant plusieurs bonnes minutes de partage, un document retraçant techniquement ce ravin, contenant également les véritables pistes des solutions a été remis entre les mains propres du Chef du gouvernement congolais en attendant des réponses urgentes car ce ravin constitue une menace et un danger permanent pour plusieurs millions des Congolais vivant dans la province de Lomami.

Emu lui aussi, le Premier Ministre Jean Michel Sama a promis de s’y pencher le plus tôt possible en vue d’apporter des réponses techniques avancées.

Signalons qu’au niveau de l’Université Notre Dame de Lomami (UNILO), l’impraticabilité n’est plus à démontrer, l’évolution de ce grand ravin devient de plus en plus inquiétante. Des mottes de terre continuent à s’effondrer en longueur et en largeur.

Une route presque coupée, voilà les œuvres négatives de ce ravin qui place déjà en crainte les usagers de la RN2 en plein centre ville de Kabinda non loin de la seule Université de Lomami.

Il nous est important de souligner que les bâtiments de la Cathédrale Saint Martin, des Instituts Jean Paul II et Shabana ainsi que celui de l’UNILO seront engloutis si rien n’est fait en urgence pour le sauver.

D’une part, la route menant vers le quartier Camps 5 Heures est quasiment impraticable d’où un petit chemin ne reste que pour les piétons. D’autre part, les propriétaires des véhicules sont obligés de décharger les marchandises et les laisser de l’autre côté.

Tout en déplorant l‘indifférence de l’administration face à cette situation préoccupante, la population appelle à une intervention urgente des autorités du gouvernement central quant à ce.

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