RDC/Malgré la morosité du contexte socio-économique,la société Kibali Mining contribue au développement des régions où elle est implantée

Par LA RESISTANCE

Le contexte du moment marqué par la crise sanitaire, n’est pas de nature à permettre aux miniers de travailler à l’aise, et de réaliser des recettes. Malgré cette situation difficile, Kibali Mining fait un effort considérable pour se conformer aux exigences environnementales et des standards internationaux, bien que des textes réglementaires en matière de gestion de l’environnement dans notre pays ne soient pas suffisants et bien précis.

Pour se conformer auxdits textes, cette société minière qui exploite de l’or dans le nord-est de la République démocratique du Congo, avait organisé pendant trois jours à Kinshasa, un atelier qui avait débouché sur des recommandations adressées au gouvernement central et aux autorités provinciales.

Par ailleurs, pour se rendre compte de l’impact de ses activités de Kibali Mining au niveau régional et local, le Cadre de concertation de la société civile de l’Ituri, en partenariat avec le Centre Carter, avait mené pendant seize mois une étude d’analyse des revenus fiscaux et parafiscaux du projet Kibali. Ledit projet est situé au Nord-Est de la RDC, en province de Haut Uélé, territoire Watsa, dans la concession 38 de la Sokimo qui est l’une de régions du pays les plus riches en ressource aurifère. Le rapport établi indique que la concession a fait objet d’exploitation minière artisanale et industrielle depuis l’époque coloniale; et jusqu’à ce jour, elle ne cesse d’attirer les investisseurs privés. Si dans les années antérieures, l’exploitation minière dans cette région a été florissante pour le gouvernement central, la province Orientale démembrée et le territoire de Watsa, cette période de prospérité s’est progressivement volatilisée en raison d’une part de l’instabilité du contexte socio-économique et politique régional et national.

Une contribution de taille

Malgré le lancement récent de la production totale en mine souterraine,  la société Kibali Gold mines,  filiale de Randgold Resources, a d’ores et déjà contribué de manière significative à l’économie congolaise. Cette précision a été donnée par Mark Bristow, président-directeur général.

«A ce jour, sa contribution dans le pays s’élève à environ 2.5 milliards de dollars sous forme d’impôts, de renouvèlement des permis, de développement d’infrastructures, de paiement des salaires et des paiements aux fournisseurs locaux», a déclaré le président- directeur général de Randgold Resources.

Mark Bristow a dépensé plus de 40 millions USD sur les entrepreneurs locaux. Il a en outre signalé qu’à ce jour, son entreprise  a dépensé plus de 1.3 million dollars américains sur les projets locaux de développement communautaire le plus récent  dont celui du  lancement du réseau de distribution d’eau à grande échelle, à Durba, en province de l’Ituri.

Dans un tout autre chapitre, le CEO de Randgold Resources a fait savoir l’entente conclue avec le ministère des Finances, qui consiste  au remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée –TVA- en souffrance, qui s’élève à 218 millions USD. L’accord prévoit que 40 millions de dollars soient payés dans un premier temps, et que le solde soit réglé sur base compensatoire. En contrepartie, le ministère des finances  a accepté d’exempter Kibali de la TVA sur les biens et services locaux.

La mine d’or de Kibali continue d’améliorer sa performance sur l’ensemble des opérations et elle est sur le point d’afficher des résultats record.  Actuellement, la mine  est sur  le point de dépasser sensiblement la production de 730.000 onces, fixée pour l’année 2018.

A noter que Randgold  Ressources  a décidé de s’allier avec la société canadienne Barrick Gold, premier producteur mondial d’or. Le processus de fusion est en cours et s’effectue en trois étapes. Le nouvel ensemble serait valorisé à hauteur de 18 milliards de dollars, dont les deux tiers apportés par Barrick.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.