RDC/Sondage « Echos d’opinion »:Les mandataires publics ayant marqué les années 2019- 2020

Au cours ces deux dernières années, certains mandataires des entreprises publiques se sont distingués. Les uns ont été nommés par Félix Tshisekedi et d’autres sont en poste avant son avènement. Certains ont travaillé dans la mobilisation des recettes. Ils ont appliqué convenablement le slogan «Le peuple d’abord» lancé par le chef de l’Etat. Ils ont donc battu le record de la bonne gouvernance. Pour cette raison, votre agence « Echos d’Opinion » s’est intéressé à ces deux catégories bien distinctes en raison des performances ci-haut évoquées. Ce travail a été effectué sur un échantillon de 2000 sujets de toutes catégories et de tous les niveaux d’études. Il se veut aussi bien qualitatif que quantitatif.
A. Les mandataires nommés par Félix Tshisekedi

  1. Ekofo Bonyeme Il arrive parfois que rien ne tourne dans la vie d’une personne. Cela n’est pas le cas du Directeur général de la société nationale d’assurances –SONAS- qui, grâce à la bonne gouvernance, a réussi à redorer en si peu de temps, le blason terni de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. Pour cette raison, il a reçu les encouragements du chef de l’Etat. La paix sociale dans laquelle vivent les salariés de la Sonas, est un indicateur majeur du travail bien fait. La société nationale d’assurance tire bien son épingle du jeu en améliorant le social de ses salariés, en contribuant dans la maximisation des recettes de l’Etat, et en assistant comme il se doit les sinistrés pendant ces deux dernières années. Avec les produits mis sur le marché, la Sonas damne le pion à d’autres assureurs, dans un environnement ardûment concurrentiel. Il mérite 78% d’avis favorables.
  2. JB Nkongolo Kabila Mutshi Il vous souviendra que Félix Tshisekedi avait instruit le ministre des Finances d’annuler toutes les exonérations et compensations illégales consignées dans le rapport de l’Inspection générale des Finances. Cette régie financière va ainsi se conformer aux instructions du chef de l’État sur la suspension des allègements fiscaux. A cet effet, le Directeur général de la Direction générale des douanes et accises –DGDA- avait demandé aux Directeurs provinciaux et Directeurs centraux de suspendre, jusqu’à nouvel âge, tous les avantages accordés dans le cadre du régime de partenariat stratégique. La décision était prise «dans le but d’assurer le suivi des marchandises bénéficiant des allègements fiscaux ». Parmi les catégories des allègements fiscaux concernés, la DGDA cite les exonérations, les taux réduits, les marchés publics à financement extérieur. Ceci relève de la bonne gouvernance. Si les indicateurs économiques sont au vert, c’est parce qu’un bon travail se fait à la DGDA. La moisson de ces deux dernières années a été bien abondante au point que le DGai Nkongolo engrange 72% dans le sondage.
  3. Victor Tumba Tshikele Non seulement qu’il a scellé ses succès par l’inauguration, par le chef de l’Etat, des sauts-de-moutons, ni par l’inspections de différentes routes, mais aussi parce qu’il a apporté un vent nouveau dans l’entreprise. En fait, il connait l’importance des routes en tant que facteur de développement d’une entité donnée. D’autant qu’elles favorisent la création des emplois, l’accroissement des échanges commerciaux entre agglomérations, les provinces c’est-à-dire la facilitation de la circulation des biens, des personnes ainsi que des investissements. Il est convaincu que « la route a un impact considérable sur le développement économique et social étant donné qu’en reliant les différents centres de production et de consommation du pays, l’offre rencontre la demande sur le marché et on aboutit à la croissance économique par l’accroissement des échanges commerciaux et les investissements qui en découlent. Ce qui, en définitive, augmente la production et réduit la pauvreté. Il accompagne la vision du chef de l’Etat, celle d’améliorer la situation sociale de la population » Ce vieux routier qui se distingue par la bonne gouvernance gagne 69% de l’opinion. 4. William Pambu Pambu Le Directeur général a.i de la Régie des voies aériennes, depuis l’arrestation de son prédécesseur, a le vent en poupe. La population qui l’observe de plus près, se rappelle ses déclarations: « L’entreprise est capable de faire de grandes choses pour son personnel. Votre volonté va permettre que les moyens qui s’évaporent, qui enrichissent certains personnes dans cette entreprise soient désormais canalisés vers la caisse pour le bien des travailleurs », disait-il à l’occasion de la cérémonie de remise des gratifications aux agents de cette société publique, à la veille des festivités de fin d’année 2020. Tout en reconnaissant aussi que l’entreprise était en lambeaux, il croyait fermement que cette situation pouvait être renversée. «Et donc si cette entreprise réussit, ce sont toutes les familles du Congo, ici représentées qui réussiront», affirmait-il. Comme lui, la population enquêtée reste convaincue que la RVA peut contribuer très significativement à la réalisation de certains objectifs que s’est assignés le président de la République. En conséquence, elle pense que Pambu Pambu mérite qu’on lui attribue les succès de ces deux dernières années avec 62% de points.
  4. Francklin Mabaya Bongila Pendant les années 2019 et 2020, l’action du Directeur général de la Société commerciale de transport et des ports –SCTP-, est restée concentrée sur certains axes prioritaires susceptibles de déclencher la régénération de l’entreprise. Il s’agit notamment du renouvellement de l’outil de production devenu vétuste, de la maximisation de la production et des recettes, de la performance des cadres et agents à travers des formations et leur remise à niveau, et enfin, de la discipline qui doit être le maître mot de la gestion à tous les niveaux. Il travaille avec ses collaborateurs dans un climat de convivialité et de fraternité en faisant des plaidoyers musclés auprès de l’Etat aux fins d’apporter des solutions idoines aux problèmes de l’entreprise. Tout cela dans le strict respect des normes de la bonne gouvernance. Suite à son lobbying pour la suppression des ports privés qui privaient l’entreprise des moyens nécessaires à son envol, la population a vite compris le bien-fondé de l’action du D.G. Depuis qu’il dirige cette société du portefeuille de l’Etat, tout y va pour le mieux. C’est ce qui explique la côte de 60 % dont il bénéficie de la part des sujets interrogés.
  5. Sama Lukonde. Depuis qu’il est aux affaires, il n’est plus question de la dilapidation des recettes de cette entreprise dans la rémunération des membres du conseil d’administration. «Ces dirigeants-là ne savaient pas ce qu’il fallait faire pour relancer la production », reprenait le mémorandum de agents de la Gécamines adressé aux anciens dirigeants. A l’instar des salariés d’autres entreprises publiques, ils exposaient également des revendications sociales (« licenciement massif »…), la chute de la production de cobalt… »Tout leur espoir reposait sur l’esprit de changement qu’incarne Sama Lukonde. Depuis, les choses se sont bousculées dans le sens plutôt positif. “Le gouvernement a mis en place, avec cette nouvelle équipe, une feuille de route qui fixe les objectifs portant principalement sur la production, la transformation organisationnelle et l’évaluation du partenariat de la Gécamines, selon les recommandations du Conseil d’administration tenu en juin 2020 à Kinshasa», avait déclaré le ministre du Portefeuille en juillet 2020 à Lubumbashi. Le travail a réellement repris dans l’entreprise, et sous la houlette de Sama Lukonde, la RDC pourra retrouver sa place du géant minier au niveau mondial. Le baromètre l’indexe à 57%.
    B. Les anciens mandataires qui rééditent leurs exploits
  6. Agnès Mwad. Les deux années qui viennent de s’écouler ont été riches en innovations. Le comité Mwad a réussi à réhabiliter l’immeuble de la CNSS, et a modernisé l’outil de travail. A présent, le public s’intéresse plus aux messages affichés sur le panneau à travers la capitale appelant à la sagesse et à la précaution à prendre sur le lieu de travail. Il s’agit également du paiement régulier des allocations familiales qui constituent un grand soutien au programme du chef de l’Etat. Il y a aussi la réforme qui vise notamment à réduire les disparités et améliorer l’accès de tous à une protection sociale pour tous. En plus des allocations familiales, la nouvelle loi intègre le droit aux allocations prénatales et de maternité et le droit aux indemnités journalières pour la femme travailleuse pendant le congé de maternité pour compenser la perte de ses revenus. Il en est de même de l’allocation de vieillesse pour l’assuré ayant moins de 15 ans d’assurance, et la pension d’orphelins et de survivants aux ayants-droit d’un assuré. Grâce à cette réforme, la nouvelle Caisse nationale de sécurité sociale –CNSS- s’engage, en synergie avec le gouvernement et les partenaires sociaux, dans une nouvelle ère de la sécurité sociale empreinte de plus d’assurance pour le bien-être du peuple congolais. Notre vision, déclarait-t-elle, est de faire de la CNSS l’un des meilleurs régimes de sécurité sociale en Afrique, appelé à apporter une contribution majeure au développement socio-économique de la République Démocratique du Congo. Par ailleurs, la télé-déclaration fait tâche d’huile. Dans cela, c’est le social du salarié qui est pris en compte. Grâce à ces innovations, le baromètre indique 87% d’avis favorables pour elle.
  7. Barnabé Muakadi Le DG justifie ses vingt-six ans de carrière au sein de la DGI pendant ces deux dernières années. Il connaît bien la maison. Des personnes enquêtées qui disent bien le connaitre vantent sa probité morale « irréprochable ». D’autres évoquent sa loyauté, la compétence et la discrétion. Ces qualités sont largement suffisantes pour maximiser les recettes de l’Etat. Barnabé Muakadi avait bel et bien promis la restitution de la plus-value à tous les agents de cette régie financière à travers la République. C’est pourquoi ils félicitent le chef de l’Etat pour avoir misé sur lui pour la relance de cette régie financière. Sa bonne gouvernance lui apporte 82% des points positifs.
  8. Patrick Kitebi Le Fonds de promotion de l’Industrie est sur tous les fronts. L’action la plus plausible reste la finalisation, au Caire, de quelques contacts avec les entreprises égyptiennes en vue de lancer rapidement les travaux de différents projets destinés à l’espace du Grand Kasaï. Ladite action s’inscrit dans le cadre du Programme présidentiel accéléré de lutte contre la pauvreté et les inégalités. A cela s’ajoute la construction de nouveaux bâtiments du FPI à l’intérieur du pays. La réhabilitation des infrastructures scolaires est aussi à mettre à son actif. L’on évoque, également, pendant ces deux années, le lancement du logiciel de déclaration en ligne de la Taxe de promotion industrielle (TPI) qui permettra d’accroitre l’appui de cette institution aux demandeurs. Cette prochaine banque d’investissement a mérité qu’on lui accorde 76%.
    Conclusion
    Fidèles à ses méthodes, l’agence de sondage «Echo d’Opinion» n’a retenu que des mandataires qui émergent au-dessus du seuil fixé à 60%. Ceci se justifie par leur apport fort appréciable à la vision du chef de l’Etat d’après la lecture de la population cible, pendant ces deux dernières années, à savoir, 2019 et 2020. Comme toujours, l’idée n’est pas de sous-estimer les autres, mais de se limiter à quelques cas permettant à un grand public de juger ceux qui ont excellé pendant un certain temps. Loin d’être exhaustives, les investigations continueront pour déboucher sur une liste plus longue. Il est donc temps que les autres redoublent d’efforts dans leur soutien à l’action du chef de l’Etat. Et, surtout dans l’application du slogan: «Le peuple d’abord ».

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