Premier président de la Cour d’Appel de Kin/Gombe Lushule Bashomeka Déo victime de sa rigueur

 Premier président de la Cour d’Appel de Kin/Gombe Lushule  Bashomeka Déo victime de sa rigueur

Nous avons remarqué en République Démocratique du Congo que les congolais ou la plupart n’aiment pas la rigueur, le travail bien fait…Chaque fois qu’un congolais se distingue dans la rigueur dans son milieu de travail, il est vite combattu et vite traité de tous les démons d’Israël. C’est le cas du Premier Président de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, Monsieur Déo LUSHULU qui est bien coté par sa hiérarchie et les observateurs avertis mais vilipendé par ses propres collègues. Son seul péché : « La rigueur dans le travail ».

En journal d’investigations, nous avons mené des enquêtes pour en savoir plus. Voilà ce que nous avons eu comme résultat : L’homme n’est pour rien, il est tout simplement victime de machinations de la part des gens de la mauvaise foi qui n’aiment pas le changement.

Nous avons lu avec beaucoup d’attention le pamphlet publié contre le Premier Président de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe Monsieur LUSHULE BASHOMEKA Déo, traité de tous les noms par un certain Julien MASAMBA, personne fictive, bien entendu, dernière laquelle se cachent des individus identifiables mieux connus au sein de cette cour.

De prime à bord, cette publication doit interpeller  sur le sens de l’éthique, de l’honneur et de la dignité du magistrat, dès lors que ce texte a été publié dans son groupe watasapp, animé par des magistrats, permettant le partage et la large diffusion de ce message qui sommes toutes, présente l’image biscornue des personnes disposés, sans retenue à toutes les nuisances, ce, pendant qu’il jette l’opprobre, déshonorer la magistrature. Devrait-on permettre, même pour les raisons inavouées de ressentiment ou de vengeance aux individus de verser dans la vulgarité de l’injure publique et des insanités contre un collègue, signes rémanents d’une culture de la médiocrité ? N’est-il pas aussi lâche et ridicule de se servir des réseaux sociaux que d’affronter le concerné ?

Il est d’une aberrance sans commune mesure de traiter publiquement un collègue magistrat de malade psychique sans en administrer la preuve, une insulte à la hiérarchie qui de toute évidence lui apporte son soutien, apprécie à juste titre ses prestations depuis trois ans et le félicite même, tout en émettant le vœu de le voir servir de modèle à suivre pour d’autre cours et offices de la République. Aussi, faut-il révéler, aucune action judiciaire ou disciplinaire n’a déjà été engagée dans la carrière de ce magistrat très respecté.

A Goma, d’où il vient, comme à Kinshasa, il est considéré comme la personne qui incarne la justice et tel est son défi.

Bien entendu, «  le méchant est comme la braise, s’il ne vous brûle pas, il vous salit », dit un adage et cela se justifie dans ce cas précis.

D’ores et déjà, l’analyse des griefs retenus contre Monsieur LUSHULE  en appelle aux observations suivantes :

-Le malaise latent dans le Chef des magistrats de la Cour tire son origine du nombre pléthorique, 72 ce jour, pour des affaires qui ne requièrent pas plus de trois compositions à chaque audience.

Conséquence, certains magistrats passent de trois mois sans siéger ce qui pose un réel problème de gestion du personnel, situation que l’on ne saurait imputer au responsable de la juridiction.

Des plénières sont organisées régulièrement avec le collègue des Présidents, dix au total, qui encadrent et collaborent étroitement avec tous les Conseillers, ce qui dément formellement les mensonges distillés sur les réseaux sociaux. Tous les conseillers désireux de rencontrer le Premier Président pour des raisons valables de service sont inconditionnellement reçus. Témoigner de l’irrespect envers les magistrats sans illustrer les cas, découlerait d’intentions indigestes, manifeste de nuire.- Au sujet des greffiers prétendument chassés de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, faudra-t-il s’interroger, qui sont-ils ?

Des vendeurs des cartes de communication, ceux des ouvrages de droit, des photocopieurs et autres vendeuses de thé qui occupent à longueur de journée l’esplanade du Palais de Justice sans qualification aucune. Ils obtiennent des numéros matricules sans que l’on sache de quelle manière et se retrouvent en surnombre, métamorphosés, dans les greffes, sans notification officielle, assumés l’on ne saura dans quelles conditions. Incapables de dresser un simple PV d’audience, cette situation embarrasse les juges éreintés, met les avocats et les justiciables dans une situation inextricable.

 Nombreux d’entre eux ne bénéficient pas de salaire, ni primes, obligés de vivre une vie de bâton de chaise en trafiquant des actes de justice.

La Cour s’est transformée en véritable écurie d’Augias, un navire qui vogue à vue sans maître à bord, où tous les coups sont permis, partant du soutirage des pièces des dossiers tant déplorés, quand il ne s’agit pas de la disparition de ceux-ci, les bureaux transformés même en lieu de commission de prêts remboursables avec intérêts au profit de certains Libanais. Les plaintes fusent partout contre des faussaires en écritures et autres escrocs hébergés au sein de la Cour sans qu’aucune mesure ne soit envisagée à l’endroit de ces agents véreux.

Dans ces conditions, exiger de chaque greffier de produire son acte d’affectation à la Cour constitue un péché pour ceux-là qui pèchent en eau trouble ! Le Greffier en Chef de la Cour de Cassation informé de la situation, tente d’y apporter progressivement des solutions idoines, ce qui ne suscite pas moins l’agitation observée.

-Le greffier Damas WOHO qui mit en premier le dispositif de l’Arrêt RCA 36.042 sur les réseaux sociaux, peut-il, en confrontation avec les membres de la composition en question, confirmer les propos contenus dans cette publication mettant en cause le Chef de cette juridiction ?

Parce que tous les faits mis à charge du Premier Président LUSHULE, se déroulent toujours, selon ces protégés, « derrière le dos du Greffier Principal Sylvain MUBENGA », les trois auteurs de ces feuilles de choux ont-ils posé la question à ce dernier sur la destination de deux motos remises à la Cour qui selon eux seraient détournés sans vergogne ?

Madame MAWETE s’occupe de la comptabilité au sein de cette Cour et peut fixer l’opinion sur la destination du Comptable disparu depuis plus de quatre ans, expliquer les mécanismes en place et l’usage du local dont question, servant de cabinet des juges.

En conclusion, ces méthodes surannées qu’adoptent des êtres sournois sous l’anonymat dans le but d’éclabousser les responsables judiciaires, comme des mouches qui s’essuient les mains derrière le dos, sont monnaie courante et ne datent pas d’aujourd’hui. Les contres vérités distillées au sein de l’opinion, c’est connu, visent à distraire et déstabiliser les animateurs au sein des institutions. Elles ne doivent pas ébranler la volonté de mieux faire et comme qui dirait, le chien aboie, la caravane passe, il n’y a pas de crise à la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, n’en déplaise aux détracteurs, rien  ne pourra arrêter la marche du train de changement mis sur les rails.A.BOGOTA

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