RDC/Congo Hold-Up,Guy Loando injustement accusé !

Par MMP

Depuis deux semaines, un consortium de médias étrangers publie sur les ondes de la Radio France Internationale, les épisodes du dossier intitulé « Congo Hold-Up ». Aujourd’hui, il est question de la société Congo Construction Company que les auteurs de cette enquête ont qualifiée de scandale du siècle. Mais, ce qui surprend les auditeurs de cette chaine périphérique, c’est le fait de mêler le nom de Maître Guy Loando à un dossier dans lequel il n’est nullement impliqué.
D’entrée de jeu, il sied de signaler que Guy Loando est un avocat d’affaires qui a suivi des études de droit, et qui est spécialisé dans le droit commercial et le droit des sociétés. En cette qualité, son champ d’actions concerne le droit bancaire, le droit fiscal, le droit de la propriété industrielle, celui des fusions-acquisitions ou le droit boursier.
L’avocat d’affaires peut donc être considéré comme un conseiller qui amène ses clients à faire le meilleur choix stratégique pour eux.
Au quotidien, l’avocat d’affaires recherche des clients pour lui-même ou son cabinet; il est à l’écoute des problématiques du client, répond à ses questions; élabore et présente des solutions.
C’est précisément en cette qualité que Me Guy Loando Mboyo avait été sollicité par les parties congolaises et chinoises pour monter la société Congo Construction Company. Il s’agit d’une convention entre la Chine et la RDC qui devait permettre aux plus grosses sociétés chinoises d’exploiter un important gisement dans notre pays contre des infrastructures. Son travail étant fait, Guy Loando reconnait avoir perçu le montant de 22.000 dollars en termes d’honoraires. Pas plus. En aucun moment, il n’a été question pour l’avocat congolais de travailler en faveur de l’ancien président Joseph Kabila, ou d’un quelconque membre de sa famille. De même, Guy Loando ne compte pas parmi les actionnaires de la société Congo Construction Company.
Cependant, comme cela arrive à chacun de nous dans son secteur d’activités, nul ne peut interdire à l’avocat qui a élaboré les documents constitutifs d’une société, de se lier d’amitié avec son patron. 
Acharnement contre les Anamongo 
A ce jour, Me Guy Loando travaille dans la transparence avec sa fondation Widall qui, par ses actions multiformes menées dans plusieurs provinces du pays, contribue à soulager les populations confrontées quotidiennement à des souffrances indicibles. Nommé par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi aux fonctions de ministre en charge de l’Aménagement du territoire du gouvernement de l’Union sacrée de la nation, il a déclaré tous ses avoirs à la Cour Constitutionnelle, sans omettre quoi que ce soit. Où donc a-t-on trouvé les traces des millions de dollars qu’il aurait touché, et pourquoi ? Pourquoi mêler son nom dans un dossier dont les principaux acteurs sont suffisamment connus? Cette affaire montre qu’il y a anguille sous roche.
C’est cela qui a fait rebondir les dirigeants de la Ligue nationale des Anamongo. En effet, dans une déclaration intitulée « Nécessité des enquêtes fiables de la justice congolaise sur le rapport Congo Hold-UP qui frise certains règlements de comptes » rendue publique le lundi 29 novembre 2021, les leaders des Anamongo estiment que «la publication, par RFI, du Rapport Congo Hold-UP, doit absolument connaître des enquêtes approfondies par la Justice congolaise afin d’éviter certains règlements des comptes et acharnements contre des leaders politiques ». En attendant, la Ligue nationale des Anamongo –LINA- à travers son président national, fustige deux dénonciations calomnieuses et mensongères concernant ses deux dignes fils. Il s’agit des rumeurs sur un faux coup d’état dont est mêlé le nom de Jean-Pierre Ondekane. Et aujourd’hui, pour avoir perçu ses honoraires de 22.000$, on lie le grand leader de ladite Ligue, Guy Loando, à un dossier de plusieurs millions de dollars. Pourtant, les principaux acteurs du dossier sont connus.
La Lina rappelle que Guy Loando a déclaré son patrimoine à la Cour Constitutionnelle et n’a jamais travaillé, ni de près, ni de loin dans toutes ces entreprises aux sales besognes. De tout ce qui précède, le président de la LINA dénonce de la manière la plus catégorique l’acharnement contre ses dignes fils et encourage que des enquêtes fiables et rationnelles soient diligentées par la justice congolaise afin de rétablir la vérité.

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